SINCE FIRST I SAW YOUR FACE
"Nous savions que nous voulions lui voir interpréter une vieille chanson anglaise, mais il était difficile de dénicher quelque chose qui ne paraisse pas trop guindé ou désuet. En effet, beaucoup de ces paroles donnent « Hey, nonny, nonny... » des choses qui ne correspondent pas vraiment à James. Nous fûmes par conséquent ravis de découvrir cette chanson Since First I saw your Face une ballade sentimentale du 17e siècle sur l'honneur et le chevalerie envers celle qu'on aime, écrite par le compositeur anglais Thomas Ford (1575-1648). Elle lui va comme un gant."
Since first I Saw Your Face
SINCE first I saw your face I resolved to honour and renown ye;
If now I be disdainèd I wish my heart had never known ye.
What? I that loved and you that liked, shall we begin to wrangle?
No, no, no, my heart is fast, and cannot disentangle.
If I admire or praise you too much, that fault you may forgive me;
Or if my hands had stray'd but a touch, then justly might you leave me.
I ask'd you leave, you bade me love; is 't now a time to chide me?
No, no, no, I'll love you still what fortune e'er betide me.
The Sun, whose beams most glorious are, rejecteth no beholder,
And your sweet beauty past compare made my poor eyes the bolder:
Where beauty moves and wit delights and signs of kindness bind me,
There, O there! where'er I go I'll leave my heart behind me!
------------------------
Dès l'instant où j'ai contemplé votre visage
traduction Samuel Légitimus
Depuis l’instant où j’ai contemplé votre visage, j’ai résolu de vous honorer et de vous louer
Si maintenant vous me dédaignez, je souhaiterais que mon cœur ne vous ait jamais connu.
Quoi? Moi qui aime et vous qui êtes aimé, allons-nous commencer à nous quereller?
Non, non, non, mon cœur est leste et ne pourra se dénouer.
Si je vous admire ou vous loue trop, que la faute me soit pardonnée
Ou si mes mains avaient osé un contact, avec raison vous pourriez me quitter.
J’ai demandé à partir, vous m’avez enjoint de vous aimer, Est-ce le moment de me gronder?
Non, non, non, je vous aimerai encore quoi qu’il advienne de ma bonne chance.
Le Soleil, dont les rayons sont les plus glorieux, ne rejette aucun spectateur,
Et votre douce beauté qui passe rend mes pauvres yeux audacieux:
Où la beauté se meut et l’esprit se réjouit et les signes de bonté me lient,
Là, Oh là où je vais, j’irais laissant mon coeur derrière moi!
SINCE first I saw your face I resolved to honour and renown ye;
If now I be disdainèd I wish my heart had never known ye.
What? I that loved and you that liked, shall we begin to wrangle?
No, no, no, my heart is fast, and cannot disentangle.
If I admire or praise you too much, that fault you may forgive me;
Or if my hands had stray'd but a touch, then justly might you leave me.
I ask'd you leave, you bade me love; is 't now a time to chide me?
No, no, no, I'll love you still what fortune e'er betide me.
The Sun, whose beams most glorious are, rejecteth no beholder,
And your sweet beauty past compare made my poor eyes the bolder:
Where beauty moves and wit delights and signs of kindness bind me,
There, O there! where'er I go I'll leave my heart behind me!
------------------------
Dès l'instant où j'ai contemplé votre visage
traduction Samuel Légitimus
Depuis l’instant où j’ai contemplé votre visage, j’ai résolu de vous honorer et de vous louer
Si maintenant vous me dédaignez, je souhaiterais que mon cœur ne vous ait jamais connu.
Quoi? Moi qui aime et vous qui êtes aimé, allons-nous commencer à nous quereller?
Non, non, non, mon cœur est leste et ne pourra se dénouer.
Si je vous admire ou vous loue trop, que la faute me soit pardonnée
Ou si mes mains avaient osé un contact, avec raison vous pourriez me quitter.
J’ai demandé à partir, vous m’avez enjoint de vous aimer, Est-ce le moment de me gronder?
Non, non, non, je vous aimerai encore quoi qu’il advienne de ma bonne chance.
Le Soleil, dont les rayons sont les plus glorieux, ne rejette aucun spectateur,
Et votre douce beauté qui passe rend mes pauvres yeux audacieux:
Où la beauté se meut et l’esprit se réjouit et les signes de bonté me lient,
Là, Oh là où je vais, j’irais laissant mon coeur derrière moi!