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Jackson Browne - Longue séance Question-Réponse

2 participants

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Admin Samuel Légitimus

Admin Samuel Légitimus
Admin

Question & Réponse avec Jackson Browne


Jackson Browne - Longue séance Question-Réponse Brown_article_V



Par Jeff Gordinier – traduction Samuel Légitimus
Photographie by Matt Gunther

Numéro de décembre 2009 de Details.com


Q: Vous avez récemment trouvé un arrangement avec la campagne de John McCain après avoir poursuivi son équipe pour l'utilisation de votre chanson "Running on Empty" sans votre permission. Avez-vous été choqué lorsque vous l’avez appris?

A: Oui. J'ai été vraiment surpris. On pourrait penser que ces gens sont au courant qu'il leur faut obtenir une autorisation. Il était vraiment surprenant pour moi de me rendre compte qu’ils étaient capables de ce genre d'erreur… mais je pense que le Parti républicain est vraiment une culture de l'impunité. Tout ce qu'on voulait vraiment entendre de leur part c’était "Ce fut une erreur", mais ils se sont montrés un peu rudes sur le sujet, du genre: «Il devrait être heureux que nous lui offrions ce type de publicité », ignorant complètement le parcours de la chanson a, et le pouvoir affectif qu’elle auprès du public.

Q: Que voulez-vous dire par « le parti républicain est une «culture de l'impunité"? »

A: Ils mesurent presque leur succès à l’aune de ce qu'ils sont capables de se permettre et de faire avaler aux gens. C'est vraiment l'adoption du principe de « la force fait le droit » – « nous allons faire ceci, et vous allez l'accepter parce que vous n'avez pas le choix ». Ce qui s’est finalement produit est ce qui devait arriver. McCain a déclaré: «Ce n’était pas mon intention première."

Q: Vous avez soutenu John Edwards au cours des dernières primaires présidentielles. Le regrettez-vous aujourd’hui?

A: de l’avoir soutenu? Non, parce que je soutenais ses idées, ses idées étaient bonnes. Le fait qu'il ait été faillible tant que candidat, je ne pense pas que cela doive rejaillir sur les gens qui l'ont soutenu. J'aurais certainement voté pour quiconque serait sorti victorieux de ce processus des primaires. J'aurais voté pour Hillary Clinton. J’ai voté pour Barack Obama.

Q: Mais vous donnez de l'argent à un candidat comme Edwards, vous faites campagne pour lui, et il s'avère en fin de compte que vous n'étiez pas au courant de tout ce qui se passait dans sa vie.

A: C'est exact. Vous voyez, c’est ça : j’ai considéré qu’il tenait fermement sur ses pattes et qu’il était très disposé à engager les électeurs. J’ai pensé que le fait qu'il était un plaideur à succès lui serait très utile lorsqu’il s’agirait de lutter contre les multinationales, et je le pense encore. Il avait le profil et la ténacité pour entrer dans la lutte que nous devons assumer. Il était prêt à dire ce qu'il croyait, considérant qu’Obama, lui, choisit ses batailles - sur l'énergie nucléaire, par exemple. Obama dira: «Je suis pour le nucléaire, si on résout le problème des déchets." Mais, il n'y a aucun moyen de résoudre le problème des déchets! En 60 ans que n’avons pas été en mesure de le faire. Voilà le problème! Cela provoque des cancers et cela restera actif pendant 280.000 ans.

Q: Mais si Edwards avait gagné, sa présidence aurait-elle pu s’effilocher en raison du scandale?

A: Oui, certainement. Reste à savoir, bien sûr, quelle sorte de mensonges peut rester en suspend lorsqu’un candidat est soumis à examen profond. Son élection aurait été désastreuse. Mais d'un autre côté, il a influencé ce dont tout le monde parle. Ses idées restent en vie.

Q: Une de vos chansons les plus sombres, "These Days"- Qui a été reprise par tous, de Nico à Elliot Smith est pleine de résignation. Pourtant, quand vous l’avez écrit, vous étiez un séduisant jeune homme d’à peine 16 ans, originaire de Californie du Sud.

A: Hé, la seule personne à penser que j'étais séduisant lorsque j'avais 16 ans était l'infirmière scolaire.

Q: Oh, allez ! Je suis sûr que vous avez dû avoir quelques succès féminins.

A: Pas autant que ça, vraiment. Un groupe d'amis de ma sœur pensaient que j'avais du potentiel… e t cette infirmière fantastique qui s’est liée d’amitié avec moi et qui m’a permis de sortir d'un lot de camarades de classes avec qui je n’arrivais pas à me lier. Je restais assis dans son bureau et elle me félicitait de manière oblique – du genre : "Quand les filles découvriront le beau brin de gars que nous avons là..." ce qui était gentil. Mais non, mec, je tombais constamment amoureux et j’avais le cœur meurtri, et puis ceinture, pendant des mois. Mais je faisais partie d'une scène où tout le monde finissait par coucher avec tout le monde. Il n'y avait aucune raison de ne pas le faire. Il y avait cet état d’esprit que les adultes s’étaient gourrés sur tout – ça ajouté aux drogues, à la religion, à la guerre, aux droits civiques et à tout un tas d’autres choses. Cela faisait juste partie d'une révolution qui était en cours.

Q: Donc le problème n'était pas l'absence de rapports sexuels, mais le fait que vous aviez tendance à tomber amoureux?

A: Très souvent. C’est vraiment pas évident, la personne avec qui vous tombez amoureux. Vous ne pouvez pas vraiment le contrôler. En fait, j’étais amoureux de cette fille qui était si belle, et elle venait de rompre avec ce mec avec qui elle sortait. Mais c’était un de ces couples qui, de l’avis de tous, était fait pour rester ensemble pour la vie. Et pendant un temps, elle a rompu avec lui, et elle a commencé à se montrer disponible. Et cela m’a complètement foutu en l’air. Je n'arrivais pas à m’y faire. Donc je me suis mis en quelque sorte en retrait. Mes tentatives pour sortir avec les filles de mon âge datent de l'école où je suis allé et où toutes les filles étaient assez tourmentées.

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Q: Avant que votre famille ne déménage plus au sud, à Orange County, vous avez grandi dans un endroit fascinant, une maison, située en plein milieu d'un barrio de Los Angeles, qui ressemblait à une vieille mission espagnole.

A: Oui, l'Abbaye. C'est encore dans ma famille. Mon frère y vit actuellement. Nous avions une fontaine en ruine et ce chantier énorme qui n’était qu’une forêt de mauvaises herbes, c'était un merveilleux décor pour une enfance. Mon grand-père a construit ce lieu, nous vivions dans une maison qu'il avait imaginée et construite. La maison avait une chapelle avec un orgue à tuyaux. D’ailleurs c’est là que nous avons répété l’album « Late for the Sky ». Et le patio est sur la pochette de « For Everyman ».

Q: Vous êtes si typiquement californien que cela surprend les gens lorsqu’ils découvrent qu’adolescent vous faisiez partie de la fameuse scène underground de New York d’Andy Warhol.

A: Je n'étais vraiment pas au centre de cette scène. J'avais un boulot d'accompagnateur de Nico dans un club - Andy venait au bar, le Dom, à l’époque où il avait cette sorte de cirque. Cela avait quelque chose du film la Dolce Vita. Il y avait cette ligne de conga en cascade joués par des freaks qui passaient par la place, et Andy Wharhol restait assis pendant une courte période et puis il repartait. Il avait un ruban de pellicules de films sur le mur qui montraient des parachutistes qui tombaient sans fin, et il y avait un autre qui montrait de Lou Reed en train de manger une barre de chocolat et qui lançait un regard mauvais à la caméra.

Q: Sur votre album le plus récent, Time the Conqueror, La chanson «Off The Wonderland" revient sur le milieu de Laurel Canyon qui engendra des artistes comme Crosby, Stills & Nash et les Eagles. Quelles sont vos impressions de l’endroit ?

A: Le seul mot qui me vient à l’esprit est «infestation». L’endroit grouillait de Freaks. C'était comme dans les parties chaudes de Sunset Boulevard auxquelles les gens se rendaient le vendredi soir, sauf que pour Laurel Canyon, c'était en plein milieu de la journée. C'était, disons, à midi, et les gens faisaient de l’auto-stop pour monter et descendre ces canyons. C'était l'un de ces endroits où les fous s’étaient mis à gouverner l’asile. Je veux dire, il y avait une grande maison dans laquelle vivait Frank Zappa, et les gens entraient et sortaient de chez lui. Il y avait un gars qui jouait de la cornemuse en kilt sur le toit du producteur Paul Rothschild. Il portait juste un kilt, pas de chaussures, pas de chemise. Vous pourriez vivre dans une maison dans un arbre avec vos amis. L’endroit était l'incarnation de tous les idéaux que nous apportions à la musique populaire, mais tout n'était pas comme une peinture à la Peter Max, tu sais? Il y avait aussi beaucoup de trucs sombres qui se déroulaient dans Laurel Canyon.

Q: Pendant des années, vous avez traîné avec des gens qui ont abusé assez intensément des drogues et d'alcool: Warren Zevon, Nico, David Crosby. Pourtant, à 61 vous semblez indemne.

A: Non, je ne dirais pas indemne. Quelqu'un qui a dans sa famille des antécédents alcooliques ne sort indemne, crois-moi. Elle ne s’agit même pas de vos propres ingestions de drogue, mais de votre permissivité par rapport à autrui. À bien des égards on pourrait dire que j'ai été permissif avec Warren. J'ai perdu des relations à cause de la drogue, mais cela ne m'a pas empêché d’en prendre, à mon tour. Il y a eu des occasions où j'aurais pu en mourir. J'ai joué un peu avec toutes les drogues.

Q: Vraiment?

A: Oh, oui. Comme tout le monde à l’époque. Il vous faut comprendre. Vous étiez tout aussi susceptibles de rencontrer quelqu'un avec un sac d'héroïne qu’un sac plein de capsules de mescaline. Je veux dire, que ça allait et venait comme ça, et j’ai fini par faire un choix. Mais je ne suis jamais devenu accro à l'héroïne. J’ai juste flirté bêtement, stupidement avec - d'une manière qui m’a non seulement mis en danger moi-même, mais d'autres gens autour de moi. Comme ce moment où j’ai piqué un ami à moi et nous avons réalisé avec une certaine horreur que la dose était trop forte. Nous avons passé les heures qui ont suivi à essayer de faire en sorte qu’il - Je ris aujourd’hui, en imaginant le sentiment d'indignation. L'indignation qui se lisait sur son visage. Et c’est vraiment un bon ami à moi. Je crois qu'il me permettrait d'en rire, mais en fait c'était une chose horrible. Une autre fois, quelqu'un m’a passé quelque chose que j'ai pris pour de la coke dans un aéroport. Nous étions en route pour un concert, et je suis allé dans les toilettes et j'étais un peu trop gourmand et je suis sorti et je me suis dit "Qu'est-ce que cette merde?" Et je me suis couvert la bouche. Il nous a fallu quitter l'aéroport et retourner à l'hôtel. C’était de l'héroïne. Je croyais que c'était le coke et c’était en fait de l'héroïne. Tu vois, je te dis ces choses que je dirais à n’importe qui, si cela pouvait faire comprendre que l’on peut parfaitement se foutre en l’air sans le savoir. Je m'estime chanceux que de n’avoir jamais trop apprécié l'héroïne. Ce n'est pas quelque chose qui marchait vraiment pour moi. D'un autre côté, il y a eu d'autres médicaments qui eux ont marché. J'ai cru au début que la cocaïne était vraiment utile, et je me suis mis à utiliser l'alcool parce que je n'avais jamais réalisé combien je me sentais mal à l'aise au milieu du groupes de personnes qui bossait pour moi, j'ai commencé à boire, quand j'ai commencé à me produire sur scène. A ce stade, je ne prends plus aucun médicament, et je ne pense pas que ça aide. À l'exception de certaines drogues psychédéliques - je pense que c'est une information utile, pour moi. Mais les gens avec qui j'ai pris de la drogue, beaucoup d'entre eux sont morts maintenant. Lowell George me manque chaque jour. Et beaucoup de mes amis ont dû devenir arrêter ou mourir -Warren Zevon a créé un incroyable répertoire de chansons parce qu'il était sobre et non parce qu'il était hors de son esprit et complètement délirant.

Q: Vous gardez un profil très bas, et pendant la majeure partie de votre carrière vous avez été épargnée par les humiliations des tabloïdes qui semblent submerger la vie de certaines personnes ces jours-ci. Mais pas totalement- à un moment donné de votre vie vous certainement connu cette frénésie des potins de première main.

A: Mm-hmm.

Q: En y repensant, cela vous a-t-il laissé des cicatrices? Cela a-t-il affecté votre façon de vous ouvrir au monde?

A: Ouais. Ouais. Cela vous affecte vraiment. Cela a un effet puissant sur vous. Pour commencer, ‘ai su dès mon premier et mon deuxième album que cette chose qu’est la célébrité était très enivrante, et vous pouvez dire "Ceci ne va pas me toucher», mais c’est faux. Et même si vous menez votre carrière de manière à éviter d'être accroc à ce projecteur qui attire l’attention sur vous et vous donne de l’'importance, il est difficile de ne pas être affectés par cela, parce que votre vie est de vous tenir debout devant le public. Une grosse partie de ma vie a été visible pour un grand nombre de personnes. Je peux dire que ce que mon expérience avec les tabloïdes fut - si vous avez expérimenté le fait d'être mis à nu et pourtant si mal compris, d’être mis à nu sans que la vérité soit pas réellement accessible aux gens…. Ce que j'ai réalisé, c’est que le monde est vaste et magnifique. Mon seul recours était de me plonger dans le monde réel. C'était, en fait, une façon de me perdre. L’image que j’avais de moi-même était comme une cause perdue – ce fut un tel désastre, vraiment, que je pouvais seulement investir mon attention, vous savez, dans un monde infini et infiniment beau.

Q: D'une certaine façon, il vous a fallu déposer les armes?

A: Ouais. De toute façon, vous ne pouvez pas contrôler grand-chose de ce que les gens pensent de vous. Je dis ça, même s’il ya des gens qui sont vraiment bon à cela.

Q: Le terme qui reste encore attaché à vous et à James Taylor, ainsi qu’à de nombreux autres singers-songwriters des années soixante-dix est «sensible».

A: C'est juste un terme fourre-tout. Ecoutez, je sais que je ne suis pas très sensible, et cela m’a été confirmé. À une certaine époque la vulnérabilité masculine était cultivée. Toutes les questions importantes du jour, pour moi – pas seulement l’égalité sexuelle, mais la réalisation spirituelle - avait à voir avec le fait d’être sensible à votre environnement. Pouvez-vous imaginer un maître spirituel qui se montrerait insensible? Allez ! La sensibilité n’est pas une chose controversée. Mais quand elle est galvaudé, c'est un terme qui sert à dénigrer, comme "Oh, ce sont des gars sensibles". Cela veut dire qu'il y a quelque chose en vous de moins puissant ou de moins convaincant. Je ne pouvais vraiment pas trop m’en soucier.

Q: «Sensible» était donc l’équivalent codé de «mauviette»?

A: Ouais. C'est drôle. J'ai découvert à un très jeunes âge - 15 ans environ - qu’être émotionnellement ouvert et accessible à l’autre était la voie à suivre, surtout avec les filles. Si cela devait être ainsi, je n’y voyais vraiment aucun inconvénient. Cela ne me dérange pas. Je suis sensible, vous savez, à certaines choses, et comme certaines de mes partenaires pourraient l’attester, incroyablement insensible. Mes enfants vous diront aussi: «Sensible! Tu es censé être sensible! »

Q: Vous avez 61 ans. Je ne suis pas le premier à noter que le temps vous a remarquablement bien préservé.

A: Eh bien, tout fout le camp à présent. Tout glisse! C'est tout simplement inévitable. C'est comme Mahler qui disait à un de ses étudiants: «Félicitations, vous avez enfin un visage." Nous avons la capacité aujourd’hui de satisfaire en quelque sorte notre vanité ainsi que notre sentiment de contrôle, en contrôlant certaines choses afin d’essayer de ressembler à ce que nous voulons. Mais dans la plupart des cas, c'est le début d'un processus désastreux.

Q: Vous voulez parler du Botox?

A:Je ne sais pas pour le Botox, mais je veux parler de la chirurgie et ce que les gens obtiennent avec cela? Ils gagnent deux années de moins. Mais ils finissent par ressembler à cette femme dans le film Brazil. Ils ressemblent à des photographies de personnes qui endureraient la supergravité lors d’un décollage de fusée. Je pense que les bouddhistes sur dans le vrai : il faut se contenter d'accepter ce qui se passe dans la vie. Quand j'étais jeune, on pouvait voir à un kilomètre quand les artistes cherchaient à se refaire une clientèle auprès des jeunes. Je ne savais pas à l’époque si je trouverais les mots pour décrire ce fait. Mais en le voyant juste, vous saviez que c'était du faux.

Q: Beaucoup de gens ignorent encore aujourd’hui que c’est vous et Glenn Frey qui avez co-écrit "Take It Easy», qui s'est transformée en une véritable déclaration d’intention pour les Eagles.

A: J’avais décidé d’éviter de chanter "Take It Easy" parce que j’avais le sentiment que les gens allaient penser que je reprenais une chanson des Eagles. La vérité est que cette chanson, parce qu’elle a été tube pour les Eagles et parce que Glenn l’a chanté, est immensément populaire. Le truc est que, cette imagerie d'être dans une voiture et d'être dans un endroit comme Winslow, Arizona - tant de gens, instantanément - mais vraiment d’un coup - avant même que la chanson ne devienne un tube, se sont écriés : Winslow! Je sais de quoi tu parles! " Tout le monde avait été à Winslow, parce que c'était cette petite tâche le long de la route 66. (Ou plutôt, l'autoroute 40, aujourd’hui). Mais c’était cet endroit-même par lequel il vous fallait passer pour aller partout ailleurs.

Q: J’ai fais une recherche sur Google et j'ai découvert qu'il existe chaque année là-bas un festival "Standing on a Corner in Winslow, Arizona".

A: Ouais. J'ai entendu parler de ça.

Q: Ils ont une statue, des cartes postales et des T-shirts.

A: Ouais. Je les supplie simplement de n’ériger aucune statue me ressemblant de près ou de loin. Je leur ai dit: «Vous savez ce que vous devriez faire plutôt ? Vous devriez faire la statue de ce type Navajo qui est la véritable inspiration pour ce vers." "Standing on the Corner à Winslow, Arizona". Il s’agissait vraiment d’un indien Navajo à la peau sombre et lumineuse dans une chemise turquoise flamboyante, avec un chapeau et des bottes de cow-boy. Voilà le personnage qui devrait être debout dans le coin, mec. Vous vous trouvez au beau milieu du pays des Indiens. Mais je suppose qu’on ne peut pas vraiment discuter avec le sens que donnent les gens à une chanson.

Q: Vous n'étiez donc pas l’homme qui a été ramassé par une jeune fille dans une Ford à plateau?

A: C’est Glenn a écrit cette ligne. Si ça avait été moi, j’aurais parlé d’une jeune fille dans un camion pick-up Datsun. Je n’en connais pas assez sur les voitures. Mais faire rimer "Lord" avec "Ford" fut une telle rédemption, «It’s a girl my Lord in a flatbed Ford." Il y a quelque chose également dans le fait de trouver le mot "lit" dans cette ligne. La vérité est que ce lieu grouille de femmes qui conduisent des camions pick-up. Et voir une femme conduire un camion, c’est sexy.



Dernière édition par Admin le Sam 05 Déc 2009, 4:23 pm, édité 2 fois

inconnu



Message rédigé sur un coup de sang, autocensuré.

Après tout, ce n'est pas la faute de Jackson Browne si JT est devenu à lui-même ce que Bertignac est à Téléphone...

Invité


Invité

Où l'on se rend compte de la chance qu'on eu nos idoles aussi bien J.T que J.B de sortir indemnes de cette époque!!
Merci pour cet article Sam et que nos amis continuent longtemps à nous faire rêver!!!

Invité


Invité

Wahou, Merci Sam pour la traduction !!!

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