Les Amis francophones de James Taylor


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JT parle de son album de reprises - INTERVIEW JUILLET 2008

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Admin Samuel Légitimus

Admin Samuel Légitimus
Admin

James Taylor possède des racines à Red Rocks


par Ricardo Baca pour Denver Post Pop Music


JT parle de son album de reprises - INTERVIEW JUILLET 2008 Covers

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1. It's Growing (William Robinson, Jr.-Warren Moore) - rendu populaire par The Temptations
2. (I'm A) Road Runner (Holland -Dozier-Holland) rendu populaire par Jr. Walker & the All Stars
3. Wichita Lineman (Jimmy Webb) rendu populaire par by Glen Campbell
4. Why Baby Why (Darrell Edwards-George Jones)
5. Some Days You Gotta Dance (Troy Johnson-Marshall Morgan) rendu populaire par The Dixie Chicks
6. Seminole Wind (John Anderson)
7. Suzanne (Leonard Cohen)
8. Hound Dog (Jerry Leiber-Mike Stoller) d'après l'arrangement de Big Mama Thornton
9. Sadie (Joseph Jefferson-Charles Simmons-Bruce Hawes) rendu populaire par The Spinners
10. On Broadway (Jerry Leiber-Mike Stoller-Cynthia Weil-Barry Mann) rendu populaire par The Drifters
11. Summertime Blues (Eddie Cochran-Jerry Capehart)
12. Not Fade Away (Norman Petty-Buddy Holly)



James Taylor parle avec l'émerveillement d'un enfant qui vient à peine d'ouvrir les yeux, mais néanmoins avec la connaissance d'un habitant de Nouvelle-Angleterre de 60 ans. Le légendaire singer-songwriter semble apprécier la façon dont les choses se déroulent — dans sa vie, sur les terres près de chez lui, dans les lieux qu'il fréquente régulièrement — mais il a une affinité intense avec la manière dont les choses sont devenues ce qu'elles sont. Parlant la semaine dernière depuis une chambre d'hôtel de Portland, Oregon, Taylor se remémore l'amphithéâtre de Red Rocks, le site de ses deux concerts de mercredi et jeudi dans le Colorado. "Ce site fait assurément partie de mes endroits favoris pour jouer" déclare Taylor avec l'accent très prononcé du Massachusetts. Mais il plonge directement dans un sujet qui l'intéresse encore plus: l'histoire de Red Rocks, qui remonte au travail de la Civilian Conservation Corps et du Works Progress Administration.

"Nous avons joué dans un certain nombre de ces théâtres et salles de la WPA/National Recovery Act" déclare Taylor énumérant quelques uns de ses lieux favoris dans le pays, parmi lesquels le Jones Beach Amphitheatre à New York et le Greek Theatre à Berkeley. "J'aime jouer dans ces lieux et me rappeler comment ils étaient à l'époque où 'la nation se remettait au travail'. "Il est passionnant de jouer dans ces endroits car ils se trouvent souvent sur des sites remarquables. . . . il y a également quelque chose qui reste de l'époque de Roosevelt, la pensée de comment et pourquoi ces lieux furent construits et les gangs de gens au chômage qui se sont rassemblés et sont partis là-bas pour les bâtir." Ce sont des bâtiments avec une histoire. Ceux-ci font donc, à juste raison, partie des endroits dans lesquels Taylor préfèrent se produire.

le Journal The Post a réussi à prendre la semaine dernière quelques minutes sur temps de Taylor pour une longue conversation dans les thèmes s'étendent de son foyer dans le Massachusetts occidental, son "Band of Legends" et son affinité évidente à traduire les chansons d'autres gens, répertoire qui constitue la setlist de sa tournée actuelle.

Q: Vous vivez près de Boston, n'est-ce pas? Qu'est-ce qui vous inspire dans les terres autour de chez vous?

A: Nous sommes à deux heures de Boston, à trois heures de New York. Nous vivons dans une forêt d'Etat qui fut. . . une forêt plantée,un effort de la Civilian Conservation Corps. Ils ont rassemblé des gens de New York et de Boston dans de larges camps, et ils ont plantés des plants de nombreux genres d'arbres avec l'idée qu'ils se lancerait dans le bois de construction. et puis la guerre est survenu et tout le monde fut employé grâce à l'effort de guerre et ils n'ont jamais pu reprendre la travail pour la seconde phase du reboisement. Il est intéressant pour moi que quelque 60 ans plus tard, nous ayons ces large étendues de forêt qui auraient demandé à être déboisé 12 ans après qu'ils furent plantés — deux tiers d'entre eux auraient dû être abattus. Aujourd'hui, on ne peut le faire correctement. Laissez-les ces arbres debouts,et plusieurs d'entre eux mourront de maladie. Couper la moitié d'entre eux, et l'autre moitié sera renversé par le vent.

Q: Vous parlez de forêt, et celle-ci semble plutôt sauvage.

A: C'est un endroit étonnament sauvage, en effet. Nous avons des ours, des chats sauvages, des lynx, des lions des montagne... des coyotes, des renards et bien d'autres bêtes.

Q: Vous avez enregistré votre album à paraître sur votre propriété, n'est-ce pas
?

A:
Oui, en dix jours dans une grange convertie. Plusieurs des arrangements sont des choses que nous jouons depuis des années. D'autres sont des chansons que nous désirions tenter. Quand nous sommes arrivés à la phase de l'overdub, qui prend génralement un mois, pour les voix et autres ajouts de parties instrumentales, il nous a fallu deux jours car nous avons pratiquement enregistré ces morceaux en prises directes.

Q: Etant donné l'expérience et le niveau intrumental des musiciens du groupe, j'imagine que les gars ont eu un grand plaisir à enregistrer de cette manière.

A: Absolument. C'était au beau milieu de l'hiver et tout s'est passé au même moment et dans le même espace. Cela suppose un groupe qui ait su s'écouter et jouer ensemble pendant des années pour être capable d'écouter et jouer comme ça.

Q: Vous avez une histoire riche avec chaque membre du "band of Legends" (Luis Conte, Michael Landau, Jeff Babko, Lou Marini, Arnold McCuller, Jimmy Johnson, David Lasley, Walt Fowler, Andrea Zonn, Kate Markowitz, Steve Gadd and Larry Goldings). C'est comment quand vous êtes tous ensemble?

A:
Quand, après une semaine sur la route, la sauce commence à prendre et que les choses commencent à fonctionner, c'est comme un train à marchandise et un ballet tout à la fois. Il y a de l'espace dans la musique, une certaine flexibilité, et cependant il y a un groove qui ne tombe pas. Vous ne pouvez pas le faire dérailler.

Q: A quoi ressemble ces concerts?

A: je suis sans aucun doute la tête d'affiche, et je joue mon répertoire — mais il s'agit vraiment le groupe.Au vu de l'album que nous venons d'achever, je voulais célébrer ce boulot d'ensemble. Je voulais nommer tout le monde sur la scène, nous avons donc fait faire un podium de big band à l'ancienne — de la manière dont ils avaient l'habitude dans le temps d'identifier les membres du groupe.

Q: Quelles sont les chansons que les gens reconnaitront sur le disque?

A: Il y a "Not Fade Away" le morceau de Buddy Holly, et "Summertime Blues" le vieux classique d'Eddie Cochran. Certains des morceaux sont des chansons qui ont ressurgi tous les sept ou dix ans, des chansons avec lesquelles nous avions l'habitude de clore les concerts ou de jouer en rappel ou quelque chose pour faire se lever le public. Nous avons enregistré "Midnight Hour" et "Knock on Wood" qui ça sonnent terrible, mais ils ne seront pas sur l'album. Je ne voulais pas plus de douze chansons sur celui-ci. Le répertoire doit être calibré comme un programme, une oeuvre cohérente. Nous avions problabement 15-16 morceaux disponibles en terme de technologie de CD. Mais je ne voulais pas que le projet perde sa route. Je suis arrivé à un stade où je pense que 12 chansons, c'est la limite de ce qu'un auditeur désire écouter.

Q: Ya t-il également sur ce CD des morceaux moins connus?

A:
le morceau de Leonard Cohen "Suzanne", je l'ai utilisé pendant des années pour ma balance de concert. Le morceau de Jimmy Webb "Wichita Lineman" est sur le disque. J'ai appris le morceau, l'ai arrangé pour la guitare et l'ai enregistré pour le disque. Andrea joue du violon dessus, et la version me semble très bonne. Nous avons aussi enregistré une version du morceau de Big Mama Thornton "Hound Dog" — tout le monde connait la version d'Elvis, mais celle de Big Mama Thornton est un blues de douze mesures inspiré, et nous sommes partis de cette version là. Il y a des choeurs et des cuivres mais c'est tellement détendu — que c'est un moment qu'on veut faire durer.

Q: Vous êtes adepte de reprendre les chansons d'autres personnes. Comment commencez-vous quand vous avez une chansons qui vous plait et que vous pensez à reprendre?

A: Ecrire une chanson et réinterpréter celle d'un d'autre est un processus similaire. . . . Jouer de la musique et l'écouter, sont deux choses également très proches. J'écoute le morceau, et je l'écoute comme si j'étais la première personne au monde à l'entendre. L'endroit d'où elle vient est hors de mon contrôle; c'est une chose tellement incontrôlable. En bien des points, c'est de cela qu'il s'agit, lorsque je dis que je réinterprète la chanson de quelqu'un d'autre. Je m'asseois avec le morceau, je la joue à la guitare — comme avec "Handyman." Il m'a fallu 15 minutes pour la trancrire à la guitare. La chanson principale sur l'album de reprises, la version des Temptations de "It's Growing" est très différente de l'original, tout comme ma version de "Up On the Roof" est très différente de l'original. Ma version de "Mockingbird" , j'ai composé le second couplet de cette chanson — un couplet qui n'existait pas dans la version originale. Je pense toujours à ce morceau comme celui de Charlie Foxx, et je n'escompte pas me faire de l'argent dessus. Mais parfois, les réinterpretations d'une chanson demanderont un élément de réécriture.


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Some things never change and some things we don't ever want to change. Thankfully, James Taylor hasn't.

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