le concert “ONE MAN BAND” filmé cet été dans le sublime
Colonial Theatre de Pittsfield
JT sera interviewé par ... le réalisateur Sidney Pollack!!
par Clarence Fanto pour The Eagle news
Colonial Theatre de Pittsfield
JT sera interviewé par ... le réalisateur Sidney Pollack!!
par Clarence Fanto pour The Eagle news
Mercredi 27 Juin
PITTSFIELD — Lorsque l’enfant adoptif du Berkshire a donné son accord pour une diffusion de son "One Man Band" Tour à la télévision ainsi que pour une sortie ultérieure en DVD, il n’a pas eu à chercher bien loin pour le lieu de location idéale.
Au milieu du mois de juillet, Taylor, Larry Goldings (son pianiste et unique membre de son groupe pour cette tournée) et une équipe de production hollywoodienne au grand complet investiront le Colonial Theatre de Pittsfield pour une duré d’une semaine durant lesquelles deux concerts seront ouverts au public.
« Il s’agit d’un superbe théâtre qui a une vraie personnalité et une grande proximité avec le public. On a un contact avec pratiquement chaque fauteuil de la salle. » a déclaré Taylor lors d’un entretien téléphonique depuis chez lui, à quelques pas de Tanglewood. « L’acoustique est excellente; c’est la boîte à bijou de la communauté théâtrale de la région."
Les concerts auront lieu le 19 et le 20 juillet à 20 heures.
Le prix des tickets ira de $85 pour un fauteuil d’orchestre ou de balcon à $37.50 pour la galerie dans les étages.
Depuis un an et demi, le premier concert solo de Taylor depuis les années 70 a été accueilli avec enthousiasme par le public et la critique de Boston, New York, Northampton et de nombreuses autres villes d’Amérique et du Royaume-Uni.
Il s’agit un événement multimédia qui comprend des anecdotes savoureuses de Taylor, des photos de famille et des illustrations projetées sur écran qui viennent présenter certaines des chansons, ainsi qu’une vidéo du Tanglewood Festival Chorus qui vient accompagner Taylor sur deux morceaux.
Le célèbre producteur de télévision hollywoodien Don Mischer, déjà crédité de nombreuses captations d’événements tels que : les Kennedy Center Honors Show, les Cérémonies d’Ouverture des Jeux Olympiques d’hiver de 2002 et de nombreux concerts durant le Super Bowl, sera le producteur exécutif et le réalisateur. Il a déjà remporté 13 Emmy Awards pour ses soirées télévisées spéciales.
Quant au co-producteur executive, il ne s’agira de rien moins que le légendaire réalisateur de film et producteur Sydney Pollack ("Out of Africa", "Tootsie", "Nos plus belles années" et "Jeremiah Johnson.") Une partie de sa fonction consistera à interviewer Taylor et à superviser l’ensemble de la production.
"Nous avons abordé le projet comme s’il s’agissait de capter sur film et sur disque une pièce de théâtre. » explique Taylor. "Mais Sydney et Don ont assisté à plusieurs concerts à New York, et se sont tous deux concertés pour décider de la direction que devait prendre le projet; je me contenterai, pour ma part, de me concentrer du mieux que je peux sur ma performance.
« Il se peut que l’enregistrement ait une dimension documentaire, mais je ne suis pas sûr." reconnaît l'artiste. " Mais nous voudrions vraiment arriver à saisir sur film l’expérience que je tente de faire vivre aux spectateurs du théâtre. Le « One Man Band Tour » est une formule que je désirais faire depuis longtemps. Constitué de deux sets d’une heure chacun et un entracte, il me fallait un petit plus. Alors, j’ai commencé à filmer quelques plans du Tanglewood Festival Chorus. »
« A partir de là, nous avons bifurqué — j’ai commencé à illustrer quelques présentations de morceaux, y compris avec quelques photos de famille et je me suis mis à parler du contexte dans lesquels je les avais créé et ce qu’elles signifiaient pour moi. »
A côté de Goldings, membre-clé du concert, on trouve une machine à percussion de la taille d’une coccinelle de chez Wolkswagen que Taylor a construit lui-même dans un studio avec l’aide Gordon Fairfield, constructeur de cabine du sud du Berkshire. Au cours de la performance, Taylor peut contrôler l’écran vidéo grâce à un pédalier relié à son ordinateur portable.
« C’est du multimédia, mais tout juste." déclare Taylor avec modestie. « Le spectacle se définit par ses limitations — un groupe de gens avec qui je me sens à l’aise pour travailler s’est rassemblé ici dans ma grange pour monter ce spectacle. Pour la machine à percussion j’ai utilisé une technologie qui a disparue aux alentours de 1500, mais cela me va."
La première fois que James Taylor a joué dans la salle du Colonial de Pittsfield, c’était pour un mini concert de six chansons au cours de la cérémonie inaugurale du Gouverneur de la région Deval L. Patrick le 6 janvier dernier – nombreux sont les membres du public qui ont considéré sa prestation comme le moment phare de l’événement.
« J’ai adore l’endroit. »déclare Taylor. « Je l’ai trouvé incroyable. J’étais déjà venu avant lorsque c’était une galerie d’art, et j’avais été conscient de la nécessité de rénover l’endroit. Mais ce n’est qu’au moment de la cérémonie inaugurale que j’ai réalisé combien c’était un bâtiment génial. Il remplit parfaitement sa fonction de grande ressource locale. »
« J’ai toujours pensé que Pittsfield allait rebondir du grand effondrement qui a suivi le retrait de l’entreprise GE. Cela semblait pour moi inévitable; il y avait beaucoup trop de vitalité dans cette région pour qu’elle meurt et cela me fait chaud au cœur de la voir se relever. »
Taylor tient à souligner qu’au cours des deux performances publiques, les cameras seront déployées sur les côtés et dans le fond du théâtre afin de ne pas gêner la visibilité du public. Pour le gros-plan et les plans rapprochés, Taylor jouera une troisième date à la fin de la semaine, devant une jauge pratiquement vide.
Au moins une demi-douzaine de réseaux câblés se sont portés acquéreurs auprès de la production des droits de diffusion; Le grand vainqueur devrait être connu au moment où les caméras se mettront en marche. L’événement sera tourné en image haute-définition et pourrait être diffusée dès cet automne. Les décisions sur la façon d’intégrer les entretiens de Pollack avec Taylor dans les plans de la performance du concert seront prises dans la salle de montage.
Mischer décrit l’entreprise comme une tentative de "capturer l’essence du concert dans ce fabuleux environnement qu’est Pittsfield."
Ventant la nature “absolument merveilleuse et intime" du Colonial. Le Colonial a du caractère. Vous avez vraiment la sensation d’un endroit à l’intérieur du théâtre, et c’est ce qui va faire toute la différence." déclare-t-il.
Les entretiens avec Sidney Pollack devraient être tournés à la fin de l’été.
"Sydney' est un interviewer d’exception." nous confie Mischer. "Lui et James parleront tout en marchant. Et nous aimerions le faire dans le Berkshire". si l’agenda de Pollack le permet.
Taylor voudrait bien, pour sa part, voir l’interview enregistrée à Tanglewood.
Pour décrire son objectif en tant que directeur de production, Mischer dit vouloir: « Enregistrer une performance dans un environnement confortable pour James, avec un public qui l’adore et apprécie ce qu’il a accompli. Je ne peux imaginer un meilleur endroit que Pittsfield pour le faire.
Mischer prévoit que la diffusion et la sortie DVD rencontreront : « une large audience parce que la musique de Taylor embrasse une audience tellement large. J’ai un fils de 15 ans qui l’adore!"
" James a vraiment concocté avec soin cette formule de spectacle. Il a collecté un tas de photos et a réussi à rassembler de nombreuses anecdotes qu’il raconte d’une façon bien à lui. Il est important pour lui que nous arrivions à bien capter cela sur écran. C’est la raison pour laquelle nous enregistrons sur plusieurs soirées" dit-il.
Résumant l’attrait du chanteur de 59ans, Mischer évoque la « relation, merveilleusement sereine et confortable entre James et son public. La plupart de ce que l’on voit à la télévision n’est qu’un genre de trompe-l’œil frénétique. Ce qu’il nous donne est authentique et naturel. Il peut reprendre sa respiration, faire une pause, accorder sa guitare, méditer. C’est ce genre de franchise et de simplicité qui donne vraiment de la force à sa prestation. C’est ce qui le rend si incroyable et attirant. C’est ce qu’il y a de tellement unique en James Taylor."
La production du Colonial est un des moment-clé de l’été studieux de Taylor qui comprend une variété de dates de concert en Nouvelle-Angleterre. Il apparaîtra samedi 30 juin dans le spectacle publique annuel "A Prairie Home Companion" avec Garrison Keillor. Celui-ci débutera à 17:45 et sera diffusé en direct sur la radio publique et sur le site web de "Prairie".
Le 24 août Taylor amènera son "One Man Band" tour dans un Tanglewood qui affiche complet. « Nous allons ajouter de nombreuses scène vidéos supplémentaires et nous allons répéter quelques nouvelles chansons. » A expliqué Taylor.
"Ce sera une transition intéressante de voir ce que peut donner cette formule de concert devant 18,000 personnes." note l’artiste. "Nous incluront néanmoins quelques morceaux “plus musclés” vers la fin du concert."