6/07 - Montreal, Quebec - Bell Centre
7/07 - Ottawa, Ontario - Cisco Ottawa Blues Festival
8/07 - Toronto, Ontario - Molson Amphitheater
11/07 - Saskatoon, Saskatchewan - Credit Union Centre
12/07 - Edmonton, Alberta - Rexall Place
13/07 - Calgary, Alberta - Pengrowth Saddledome
16/07 - Kelowna, British Columbia - Prospera Place
18/07 - Vancouver, British Columbia - General Motors Place
19/07 - Victoria, British Columbia - Save On Foods Centre
en 40 ans de carrière, James Taylor,
le troubadour voyageur tourne enfin au Canada
il y a 1 heure
TORONTO - James Taylor n'a jamais visité Saskatchewan, mais - aussi improbable qu’il y parait- le musicien qui a immortalisé ses luttes personnelles avec «Fire and Rain » a chanté au sujet de la province aux prairies qui a donné naissance à l’assurance-maladie canadienne.
Ceci dit, les résidants de Saskatoon ou des autres ville dans lesquelles la tournée s’arrête la toute première tournée de Taylor à travers le Canada ne devraient pas compter l’entendre entonner le textes de la chanson en question « Northern Boy » extraite de « Faust » la comédie musicale rock de Randy Newman ». (Celle-ci a été montée très brièvement en 1995, est capturée sur un CD sorti la même année.)
Le tableau peint par « Northern Boy » n’est pas des plus flatteurs. Pour être juste avec Taylor, qui interprétait Dieu dans la production, sa partie dans ce duo plein d'esprit exalte les Canadiens comme « propre comme le bras, clair comme l'oeil. » C'est le diable interprété par Newman qui nous rejette comme une nation des personnes « aussi émoussé qu’un couteau à couper le beurre. »
Cependant, tandis que Taylor se prépare pour amener son « groupe de légendes » dans des endroits, comme Ottawa, qui sont nommés dans la chanson, voudrait mettre au clair les vues de la chanson ne sont pas les siennes.
« Vous savez, Randy Newman est un grand auteur. Et quand il décide de sauter sur l’occasion de se moquer de vous, si vous êtes une petite personne, ou si vous êtes « M. Sheep » ou « Northern Boy », il peut vraiment….la phrase de Taylor s’interrompt alors qu'il recherche une manière courtoise d’achever sa pensée.
« Je pense que ce que j'essaie de dire, c’est que ce ne sont pas nécessairement mes pensées sur Saskatchewan. »
En fait, le musicien vétéran se décrit comme excité d’avoir la chance de jouer dans des endroits, comme Saskatoon, ou de voir des paysages comme les Rocheuses canadiennes, qui sont nouvelles à lui. Il envisage même d’essayer la cuisine canadienne, bien qu'il soit clair qu'une offrande célèbre - la poutine – ait jusqu'ici échappé à son radar culinaire.
« Putin, comme le président (Russe)? » cherche-t-il à savoir lorsqu’on lui demande s’il prévoit d'essayer la poutine lors de sa tournée canadienne. Une fois révélés les ingrédients bourré de cholestérol- pommes frites et fromage caillé complété de jus de viande - il offre bravement d'aller là où aucun cardiologue ne le suivra.
« Si quelqu'un met un plat de poutine devant moi, j’en mangerai certainement. Je ferais un essai. Je m'embarquerai dans l’expérience » répond-t-il lors d’un récent entretien téléphonique depuis sa base d'origine dans la région de Berkshires du Massachusetts occidental.
Troubadour voyageur par excellence, Taylor a été, pendant des décennies un point fixe du circuit des tournées d’été aux Etats-Unis. Il remplit habituellement les scènes en plein air qu'il affectionne avec les fans pleins d'adoration qui - comme il les décrit dans sa chanson « That’s Why I’m Here» - reviennent chaque année avec leurs bébés, leurs couvertures et leurs seaux de bière.
De temps en temps ces tournées atteignent le Canada pour une date ou deux. Généralement Toronto. Parfois, Montréal. Une seule fois dans un Vancouver baigné d’une lune bleue.
Mais Taylor n’a jamais vraiment traversé le pays.
L'inadvertance, insiste-t-il, était du fait de l’omission, pas de la commission. Ses tournées fusionnent autour des offres pour jouer qui arrivent, explique-t-il. Et dans le passé, ses programmateurs ne semblaient pas regarder au nord du quarante-neuvième parallèle pour des concerts.
Mais Taylor - qui n'a plus de contrat avec un label discographique majeur depuis plusieurs années et qui contrôle lui-même sa carrière avec l'aide de quelques autres - emploie actuellement en tant que conseiller, Sam Feldman, de la compagnie de management MacKlam-Feldman basé à Vancouver.
Feldman, est « très bien informé au sujet du public et des lieux de concerts canadiens, et c’est simplement la bonne personne à qui demander de
mettre au point ce genre de choses. Ainsi j'obtiens finalement de bons conseils. »
« Je me fais vraiment une joie de venir au Canada et de venir jouer dans tout le pays » déclare Taylor.
« Vrai, nous ne serons pas dans les provinces atlantiques et maritimes, mais nous verrons certainement une quantité beaucoup plus grande du Canada que lors de mes tournées précédentes. »
Une autre raison de l'enthousiasme de Taylor est le fait que son épouse, Kim, et leurs jumeaux âgés de sept ans Henry et Rufus exploreront le Canada avec lui et son groupe.
La tournée canadienne démarrera à Montréal dimanche et rejoindra Ottawa (le 7 juillet), Toronto (le 8 juillet), Saskatoon (le 11 juillet), Edmonton (le 12
juillet), Calgary (le 13 juillet), Kelowna, B.C. (16 juillet), Vancouver (le 18 juillet) et Victoria (le 19 juillet).
Cette tournée est prise entre des semaines de dates aux États-Unis, durant lesquelles Taylor et son groupe de 11 membres ont joué une setlist bourrée de reprises qui feront parti ( ou non ) d’un CD qu'il sortira à travers le label Hear Music de Starbucks à la fin septembre.
Il a rassemblé des musiciens vétérans – des partenaires de longue date comme le choriste Arnold McCuller et le bassiste Jimmy Johnson plus de nouveaux collaborateurs comme le pianiste Larry Goldings et le batteur Steve Gadd - pour un enregistrement extravagant de dix jours fin janvier dernier. Ils ont enregistré 20 morceaux dans un studio construit dans une grange convertie sur la propriété de Taylor.
« Ce groupe est vraiment une expérience unique dans une vie, une chose très rare d’avoir ce genre de groupe de musiciens réunis ensemble » s’enthousiasme Taylor. « Ces musiciens sont vraiment les meilleurs. »
Alors qu’il se prépare à être interviewé, Taylor essaie de finaliser la setlist pour le CD, taillant au couteau les dizaines de chansons pour réduire la liste à une douzaine. Plus d’une douzaine et une collection peut perdre son sens de l'identité, déclare Taylor, qui co-produit le CD.
« À l'origine ce devait juste être une sorte de fête de bon temps, un album de chansons soul. Mais je vais me contenter de choisir les morceaux que j'aime le mieux. Les 12 meilleures chansons et les sortir. Mais il est difficile de se décider. »
Le public de la tournée américain a eu droit à une prévision des possibilités -avec des chansons comme « Wichita Lineman» et «Midnight Hour. »
Mais Taylor dit que la setlist pour les concerts canadiens se concentrera plus sur des classiques de James Taylor, des chansons comme « Sweet Baby James» , «Fire and Rain» et le « Handy Man» (lui-même une reprise, mais une reprise qui valut à Taylor de remporter un Grammy en 1977).
« Ce sont des public pour lesquels je n’ai pas eu l’occasion de jouer et je me dois de jouer la musique de James Taylor, pas des reprises. » explique-t-il.
Taylor travaille également sur les chansons d’une nouvelle collection de chansons originales, qui sera son premier album studio depuis la « October Road » en 2002. Il prévoit également un DVD d'instruction sur son jeu unique de guitare.
Taylor, qui a eu 60 ans cette année, maintient une allure peu commune parmi ses contemporains. Beaucoup - Joni Mitchell, Paul Simon, Jackson Browne – pratiquent aujourd'hui des incursions moins fréquentes sur le marché musical. Mais Taylor, qui se révèle clairement dans son travail, a le sentiment que le temps passe.
« J'aime travailler en fait. » admet-il. « Mais vous arriver à ce constat, vous allez sur vos 60 ans et ce n’est plus vraiment « le route infinie devant soi. »
« C’est plutôt: Que veux-tu vraiment faire ? Que reste-t-il qui te tient vraiment à coeur de faire? Et planifions-le sur le calendrier et faisons tout pour le faire. Faisons tout pour bien le faire. »
Quelques faits sur le chanteur James Taylor, dont la première tournée à travers le Canada commence dimanche à Montréal:
Âge : 60 ans.
Première fait notoire : dégingandé, cheveux longs, incarnation du
mouvement des singer-songwriters de la fin des années 1960 et du début des années 70. A eu droit à la couverture de Time Magazine en mars 1971.
Fait notoire actuel: Singer-songwriter assidu qui maintient un programme de
tournée ambitieux, faisant régulièrement des concerts à guichets fermés.
Tubes: "Sweet Baby James", "Fire and Rain", "You've Got a Friend" (compose par Carole King), "Shower the People", "Mexico." Albums : 22, comprenant 15 CD de matériels originaux, un album de Noël, des albums live et des collections des « Greatest Hits ».
Son processus d’écriture : « Je ne contrôle pas ce que j'écris…. Ce qui
sort de moi en tant que chanson est un mystère et un cadeau. Je ne rejette aucune d’elle. Si c’est assez bon pour être finalisé, si la chanson est assez bonne pour être suivie de bout en bout, alors elle est assez bonne pour exister. »
Dernière édition par Admin le Mer 09 Juil 2008, 10:49 am, édité 2 fois