Les Amis francophones de James Taylor


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JAMES TAYLOR/ JACKSON BROWNE TOURNEE CANADIENNE 2022

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Admin Samuel Légitimus

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James Taylor & His All-Star Band Coast-to-Coast Canadian Tour with Special Guest Jackson Browne

JAMES TAYLOR/ JACKSON BROWNE TOURNEE CANADIENNE 2022 6473f310

April 21 St. John’s, NL, Canada Mary Brown’s Centre
April 24 Halifax, NS, Canada Scotiabank Centre
April 25 Moncton, NB, Canada Avenir Centre
April 27 Ottawa, ON, Canada Canadian Tire Center
April 28 Montreal, QC, Canada Centre Bell
April 30 London, ON, Canada Budweiser Gardens
May 1 Toronto, ON, Canada Scotiabank Arena
May 5 Winnipeg, MB, Canada Canada Life Centre
May 7 Calgary, AB, Canada Scotiabank Saddledome .
May 9 Edmonton, AB, Canada Rogers Place
May 11 Victoria, BC, Canada Save-On-Foods Memorial Centre
May 12 Vancouver, BC, Canada Rogers Arena

Admin Samuel Légitimus

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Chronique: James Taylor et Jackson Browne : voir des amis jouer

par Philippe Rezzonico pour Radio Canada - 29 avril 2022

JAMES TAYLOR/ JACKSON BROWNE TOURNEE CANADIENNE 2022 27904510


Les amis. Hormis la famille, ils représentent souvent ce que nous avons de plus cher dans la vie. Ce n’est pas différent pour les artistes : James Taylor et Jackson Browne en ont fait la démonstration, jeudi, au Centre Bell.

A priori, c’est Bonnie Raitt qui devait être l’invitée de Taylor lors de cette soirée prévue initialement le 29 avril 2020. Mais le report de la tournée en raison de la pandémie en 2021, puis une deuxième fois en 2022, a contraint l’Américaine à déclarer forfait. Taylor s’est donc tourné vers Browne, ce qui, ma foi, s’est avéré une excellente idée.

Tous deux nés en 1948 (Taylor a eu 74 ans en mars, Browne les aura en octobre), arrivés sur la scène musicale à la fin des années 1960 et révélés par leurs succès individuels durant les années 1970, les auteurs-compositeurs et interprètes ont connu un parcours parallèle où la qualité de leur plume et de leurs compositions ont été au rendez-vous.

Les leçons du passé

À l’été 2009, lors de son tout premier passage à Montréal à la salle Wilfrid-Pelletier, Jackson Browne avait offert un concert mou, avec peu d’âme et surtout, presque totalement dépourvu de grands succès : trois ou quatre en plus de deux heures. Il n’avait pas dérogé de la tournée de son album du moment, oubliant qu’il ne s’était jamais produit au Québec face à un public venu en grand nombre qui en espérait bien plus. Les critiques – j’étaisdu nombre – l’avaient étriqué sans ménagement.

Vingt et un mois plus tard, au printemps 2011, dans la même salle presque vide – parterre pas plein, mezzanine, corbeille et balcon vides –, Browne avait été d’une inspiration et d’une générosité sans bornes, offrant plus d’une quinzaine de succès, dont huit des dix chansons de l’album Running On Empty. Rédemption totale et critiques dithyrambiques.

Qu’en était-il hier soir?

Même s’il n’était pas la tête affiche, Browne, qui assume désormais ses cheveux poivre et sel et qui porte une barbe, a livré une prestation de 70 minutes où il a fait l’étalage de son talent avec un groupe du tonnerre.

Ouverture pimpante avec Somebody’s Baby, du film Fast Times at Ridgemont High (1982), et enchaînement avec The Barricades of Heaven, sertie de solos bien sentis des musiciens de Browne à la guitare électrique et à la guitare slide. Belle mise en bouche.

Après avoir salué la foule, Browne a noté qu’il était un admirateur de James Taylor depuis que son pote Glenn Frey – avant The Eagles – lui a parlé d’un jeune prometteur qu’il devait écouter absolument. Les amitiés peuvent parfois naître par une admiration mutuelle...

Browne a livré au piano une splendide Fountain of Sorrow que les spectateurs ont reconnue dès les premières notes, avant de nous offrir un trio de chansons militantes. D’entrée, une récente composition mordante, Downhill From Everywhere, qui énumère des dizaines de choses sur le déclin : les hôpitaux, les fermes, les nouvelles, l’école, etc. Interprétée avec ses choristes, la chanson de Browne n’avait rien de la complainte d’un vieil homme amer, mais reflétait bien l’Amérique contemporaine.

Après les reproches, l’espoir avec The Dreamer, une composition de Browne et d’Eugene Rodriguez qui évoque le projet de loi des Dreamers touchant les enfants de migrants arrivés illégalement aux États-Unis. Et finale coup de poing avec Until Justice Is Real. Intense et percutant à la fois.

Le reste de la prestation a été empreinte de bonne nostalgie avec l’enchaînement de Doctor My Eyes, du tout premier disque de Browne en 1972, de la poignante Late For the Sky et The Pretender, celle-là partagée avec James Taylor. La vedette attendue de la soirée qui vient jouer avec son collègue en première partie. Ce que l’amitié peut faire.

En alternant les portions vocales, les deux interprètes ont partagé le propos et le plaisir. Brel chantait Voir un ami pleurer. Ici, nous avions : Voir deux amis jouer... Et partager... Et s’amuser... Et communier avec le public. C’était beau, tout simplement.

La galopante Running On Empty, durant laquelle on pouvait voir sur écran la pochette de l’album de 1977 qui montre une route qui nous amène au bout des nuages, a bouclé le tout. Impeccable finale.


La production de James

JAMES TAYLOR/ JACKSON BROWNE TOURNEE CANADIENNE 2022 27940310

Moins d’une demi-heure plus tard, James Taylor prenait possession de la scène avec ses collègues. Browne avait sept musicien(ne)s et choristes, Taylor en avait dix. Bien mieux, Taylor avait amené avec lui une production scénique étoffée, ce à quoi il ne nous a pas habitués lors de ses nombreux passages à la Place des Arts.

On a pu mesurer l’effet dès l’interprétation de Country Road et de ses effluves de violon. Un arbre géant trônait du côté gauche. À chaque branche qui surplombait la scène se trouvait une lanterne qui pouvait monter ou descendre et changer de couleur, selon l’ambiance recherchée. Sur l’écran arrière, les immenses cartes postales, les cartes routières et les talons de billets de concert d’antan alternaient en rivalisant de couleurs. Très accrocheur, visuellement parlant.

COUNTRY ROAD


Taylor a remercié les spectateurs d’avoir conservé leurs billets depuis plus de deux ans et s’il a annoncé qu’il allait privilégier l’anglais, celui qui s’exprime très bien en français a noté que "si vous voulez que je traduise quelque chose, je vais essayer".

En voix, en forme et plein d’humour, Taylor a pigé majoritairement dans son grand sac à succès, expliquant presque à chaque fois la genèse de telle ou telle chanson. That’s Why I’m Here, par exemple, avait été écrite après le décès de son ami John Belushi en 1982.

"Le deuxième couplet lui est entièrement consacré. Pour moi, ça a été une prise de conscience. Je dédie donc cette chanson à toutes les personnes qui se remettent de quelque chose et dites-vous que j’en ai plusieurs autres du même genre si vous êtes fuckés."

L’ensoleillée Mexico, colorée par une trompette, la légendaire Up On the Roof, composée par Carole King et Gerry Goffin pour les Drifters – avec les images de gratte-ciel de New York – et l’énergique Steamroller, un blues parodique que Taylor interprète toujours avec cette intention 50 ans plus tard, ont formé le milieu de cette prestation. Seul faux pas, SnowTime, écrite par Taylor à Montréal, mais transposée à Toronto, "parce que ça rimait mieux". Sorry, James. Une chanson d’hiver à ce moment de l’année... Pitié. On n’en peut plus.

En 2017, Taylor a enregistré un disque nommé American Standard, "finalement, le même nom que ma cuvette de toilette ", où se trouvait une reprise dont personne ne se souvenait : As Easy As Rolling Off a Log, une chanson des années 1920 "que personne n’avait jamais reprise" sauf un dessin animé (Katnip Kollege) de la Warner, les fameux Merrie Melodies, en 1938. L’interprétation joyeuse et jazzy s’est déroulée avec des images du dessin animé d’antan ou les musiciens actuels vus dans un vieux téléviseur des années 1950.

La crème de la crème

JAMES TAYLOR/ JACKSON BROWNE TOURNEE CANADIENNE 2022 Jackso14
À chaque branche qui surplombait la scène se trouvait une lanterne qui pouvait monter ou descendre et changer de couleur, selon l’ambiance recherchée.

Ce petit aparté musical et temporel a eu le mérite de ramener notre attention sur l’écran, ce qui était visiblement le dessein de Taylor. En enfilant tout de suite après, la légendaire Sweet Baby James, nous étions encore subjugués par l’animation qui nous montrait l’histoire de ce jeune cowboy à travers des livres en relief (pop-up). L’apport visuel, magnifique, était à la hauteur de cette chanson.

Le coup de grâce est arrivé tout de suite après avec Fire and Rain, cette immortelle qui évoque le suicide d’une amie et la dépendance de Taylor à l’héroïne. L’Américain l’a jouée à la guitare acoustique, assis sur son tabouret, avec un faisceau de lumière braqué sur lui. Ovation debout.

Après la noirceur, la lumière : l’exquise Carolina In My Mind, la bien-intentionnée Shower The People et son refrain : « shower the people you love with love », ainsi qu’How Sweet It Is (to Be Loved By You), grand classique de Marvin Gaye que Taylor a fait sien au milieu des années 1970, nous ont amenés au rappel. Partout dans le Centre Bell, on voyait des gens heureux, voire, amoureux. Il y avait une réelle félicité dans l’air.

Durant le rappel, James a renvoyé l’ascenseur à Jackson qui est venu interpréter "une chanson qu’il sait que je connais", a assuré Taylor. Tu parles... Rien de moins que Take It Easy, des Eagles, écrite par Browne et Glenn Frey. Puis, Browne s’est joint au chœur à six voix pour une interprétation aussi touchante que sensible de You’ve Got a Friend, la légendaire chanson de Carole King que Taylor a enregistrée lui aussi en janvier 1971. Mais il a laissé son amie la mettre en marché sur l’album Tapestry le mois suivant, avant de sortir sa propre version quelques mois plus tard.

Quand la foule s’est mise à chanter le refrain, cette interprétation résumait à elle seule le concert de trois heures : deux amis de longue date, artistes de leur état, avec une douzaine d’amis musiciens et quelque 7000 amis d’un soir, tous unis, le temps d’une soirée.



Dernière édition par Admin le Jeu 12 Mai 2022, 4:43 pm, édité 3 fois

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27 avril - Ottawa, Canada Canadian Tire Center


THE PRETENDER



YOU CAN CLOSE YOUR EYES


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April 21 St. John’s, NL, Canada Mary Brown’s Centre

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