Retrouvez votre serviteur, Yéti, Stéphanie ( et peut-être Alain) à l'unique date française de JT & Band au Nice Jazz Festival le 22 juillet pour une fête à ciel ouvert dans les jardins de Cimiez... (29 euros)
C'est la soirée intitulée Jazz & Folk avec:
McCoy Tyner Quartet with Bill Frisell
Lisa Ekdhal
Carla Bley Big Band
James Taylor
et....
Jake Shimabukuro (le jeune prodige hawaïen du Ukulele)
Article Paris Match sur la passage de James Taylor à Nice
McCoy Tyner Quartet with Bill Frisell
Lisa Ekdhal
Carla Bley Big Band
James Taylor
et....
Jake Shimabukuro (le jeune prodige hawaïen du Ukulele)
Article Paris Match sur la passage de James Taylor à Nice
My Taylor is rich. Quand il ouvre la porte de la suite où il séjourne, c’est avec des mots surprenants : « Je suis ravi de vous rencontrer, dit-il dans un français presque parfait, j’ai appris votre langue en lisant Paris Match ! » Outre-Atlantique, James Taylor est une immense star, un « songwriter » qui a chanté lors de l’investiture de Barack Obama, qui a écrit pour Carole King, qui a été signé par les Beatles, qui est sorti avec Joni Mitchell... Il est une valeur sûre, le genre d’artiste dont on chante le répertoire dans les soirées quinqua. A son actif, « You’ve Got a Friend », « Sweet Baby James », « Fire and Rain », soit une partie du patrimoine américain des années 70. En ce moment, le chanteur défend « Covers », un album de reprises. Par un manque d’inspiration ? « Je travaille, j’ai six ou sept titres déjà prêts. Mais ma vie de famille me prend beaucoup de temps. Or j’ai besoin d’avoir la tête tranquille pour écrire. Et cela ne veut pas dire que je vais être inspiré... De toute façon je répète éternellement les mêmes choses ! »
D’où le vaste dilemme qui le préoccupe actuellement : comment écrire une chanson d’amour à 61 ans ? « Je n’ai plus l’innocence de mes débuts. Quand je parle de ma femme, j’espère approfondir à chaque fois... » Il y a plus de quarante ans, James Taylor fut le premier artiste étranger signé par les Beatles sur leur label, Apple. « J’étais complètement accro à la drogue, je me suis dit qu’aller en Europe permettrait de me soigner. Mais, une fois arrivé à Londres, ma démo est tombée entre les mains de Paul McCartney et de George Harrison. Ils ont été séduits. Les Beatles, à l’époque, c’était le mont Olympe ! » Le courant ne passera pas immédiatement avec les Fab Four, préoccupés par leurs vies respectives. « Je n’ai croisé John Lennon qu’une fois. En revanche, deux jours avant son assassinat, j’avais été abordé dans la rue par Mark David Chapman, son futur meurtrier. J’habitais à un bloc du Dakota. Il m’avait reconnu. Il avait l’air tellement fou que je m’étais rapidement éloigné. » Les années l’ont rapproché de McCartney. « Je lui ai écrit après la mort de Linda, il m’a répondu. Nous nous sommes vus, nous avons chanté ensemble, comme quoi on revient toujours à ses premières amours... » Voit-il toujours Joni Mitchell, qui a composé son disque « Blue » après leur rupture ? « On ne peut pas dire que l’album m’est consacré, même si j’en suis la source d’inspiration ! Nous ne sommes restés qu’un an ensemble. C’est elle qui est partie, j’étais trop fou à l’époque. » James Taylor n’a pas vraiment changé.
« Covers » (Universal Jazz). En concert le 22 juillet au Nice Jazz Festival.
Dernière édition par Admin le Sam 01 Aoû 2009, 11:47 am, édité 1 fois