Les Amis francophones de James Taylor


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Nouvelle interview anglaise de JT -fevrier 09

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Admin Samuel Légitimus

Admin Samuel Légitimus
Admin

James Taylor: Between the Covers

Nouvelle interview anglaise de JT -fevrier 09 Articl10


interview de Andy Welch (Flintshire Chronicle)

traduction de Samuel Légitimus

L’Histoire de James Taylor possède tout les ingrédients qu’il faut- il fut ami avec les Beatles, il eut à mener une longue bataille avec la boisson et les drogues et, bien sûr, il a écrit de merveilleuses chansons en cours de route. Nous nous entretenons avec James au sujet de sa carrière, de son récent album de reprises et son histoire d'amour durable avec le Royaume-Uni.

Aujourd'hui, alors qu’il approche de son 61e anniversaire, les paroles du méga-tube de l’artiste « Sweet Baby James »(1970) semblent être devenues une réalité.

OK, James Taylor ne réside pas avec du bétail - James vit avec sa femme Kim et leurs deux jumeaux de huit ans, Henry et Rufus - mais il vit sur une grande ferme dans le Massachusetts, aux Etats-Unis, et a choisi une vie simple et saine, tout comme celle du personnage qu’il chante depuis tant d’années.

Il est donc normal que cette ferme, pas trop loin de sa ville natale de Boston, ait été l'inspiration pour son dernier album.

Enregistré dans la grange de James convertie en studio à la pointe de la technologie, son nouvel album « Covers » est, comme vous pouvez le deviner par le titre, une collection de chansons classiques passées par le prisme du style Taylor.

En raison de la taille de la grange et de la qualité des musiciens que James a réunis pour le projet (certains font partie de son groupe de tournée depuis des années) l’album a été en grande partie enregistré
en prise direct, tout le monde jouant ensemble.

Le résultat est un album aux sonorités chaudes qui est déjà un énorme succès en Amérique, où il est sorti à la fin d'année dernière. James a reçu deux nominations au Grammy awards pour cet album, dont une pour sa reprise du standard moderne de Jimmy Webb
« Wichita Lineman ».

Une fois que James se met à parler, avec son ton doux, il est très difficile de l’arrêter.

"Nous avons enregistré 20 chansons durant les sessions, que nous avons faites en prise directe» commence-t- il.

«Ce genre de pratique est relativement de nos jours, on est plutôt habitué à doubler les pistes, mais pour « Covers », nous avions 12 musiciens dans une pièce et nous nous sommes contentés d’enregistrer le résultat. »

«Nous y sommes allés avec tout l’outillage nécessaire et nous avons gravé le plus grand nombre de chansons que nous avons pu en 10 jours".

Enregistrer ses propres versions de chansons d’autres artistes n'est pas chose nouvelle pour James.

«You've Got A Friend », l'une de ses chansons-signature, est peut-être plus célèbre que la version originale par Carole King, et les classiques de Marvin Gaye (How Sweet It Is (To Be Loved By You)) et des Drifters (Up On The Roof) font partie de ses plus grands succès.

Pour choisir les chansons pour ce projet, James et son groupe ont commencé par des titres qu'ils ont joués sur scène en tournée au cours des 15 dernières années.

" "Midnight Hour » de Wilson Pickett, « Knock On Wood » d’Eddie Floyd et «Summertime Blues » d'Eddie Cochran sont toutes des chansons qui ont eu une vie en tournée, mais que nous n'avions jamais enregistré auparavant" explique-t-il.

«Ce sont le genre de morceaux que nous aimons jouons au moment des rappels, afin de garder les gens debout à la fin d'un spectacle.

«Nous sommes entrés en studio conscients que nous avions ces arrangements et nous avons gravés ce groupe de 10 chansons environ de façon relativement rapide. Puis, quelqu'un a lancé quelque chose comme : "Essayons ceci, essayons cela. » ou « J'ai toujours aimé ce morceau» et les choses se sont déroulées ainsi».

Coller trop près à l'original et l'exercice parait vain; mais s’en éloigner trop, et ce qui était autrefois un classique apprécié peut se montrer dangereusement méconnaissable et pas particulièrement agréable à entendre.

"Tout d'abord, il vous faut choisir des chansons que vous aimez vraiment, ou qui ont été vraiment bien enregistrés», affirme James.

"Si l'original est une version géniale, vous n'allez pas vous mettre à essayer de l'améliorer. Il vous suffira d’aborder la chanson sous un angle différent et de vous l’approprier. »

«J'ai toujours enregistré des reprises et le processus, au fond, a toujours été le même. Je vais vivre avec la chanson pendant un certain temps et travailler un arrangement à la guitare, ajouter des accords et faire un grand nombre de substitutions.

«Souvent, il m’arrive de modifier totalement la forme. Ce fut le cas pour la chanson de Joni Mitchell « Wish I Had A River » ; de même, lorsque j'ai repris « Mockingbird » pour un album de Carly (je ne me rappelle plus quand... en 1903 ou quelque chose comme ça !) j'ai ajouté un couplet de ma composition» dit-il, se référant à son ex-épouse et interprète d’un fameux thème de James Bond, Carly Simon.

Passionné de roller skate et amateur de ski, James qui mesure 1m 93 semble d’une santé de fer ces jours-ci, contrairement à ses débuts, lorsque l'hédonisme menaçait sa vie et sa carrière.

Il a déménagé à New York à la fin des années 60 et a formé The Flying Machine – baptisé plus tard, James Taylor and the Original Flying Machine lorsqu’un autre groupe est apparu avec le même nom - mais les problèmes d’addiction de James ont coupé court à toute possibilité d’avenir.

A son état le plus bas, il à appelé son père à la rescousse. Celui-ci qui a pris l'avion pour New York afin de ramener son fils à la maison familiale en Caroline du Nord.

Après une récupération de six mois, James a décidé de faire cavalier seul et, grâce à un petit héritage de famille, a déménagé à Londres, pensant qu’un changement de décor serait bon pour sa santé et sa carrière.

Ce fut effectivement le cas, du moins au début.

James rencontra bientôt Peter Asher, frère aîné de l'actrice Jane Asher, petite amie de l’époque de Paul McCartney. Il était directeur artistique du jeune label Apple des Beatles, chargé de trouver de nouveaux talents.

Les Fab Four approuvèrent le talent particulier de James et celui-ci devint le premier artiste américain a signé sur Apple. Il enregistra son premier album éponyme dans la même période où les Beatles étaient en train de bosser sur The White Album.

Paul et George Harrison sont d’ailleurs invités sur certaines chansons de l’album, et la composition de James « Something In The Way She Moves » a même fourni à George l'inspiration pour son propre classique « Something ».

"Être à Londres à ce moment-là fut pour moi tout à fait exaltant. Entre 1965 et 1970, la Grande-Bretagne était le centre de tout, et les personnes que j'ai rencontrées ont été tellement encourageantes et favorables. Voir Paul et George me dire qu’ils étaient fans de ma musique, c’était vraiment quelque chose ! Je pense que j'étais un peu comme leur animal Yankee quand j'étais dans le studio " ajoute-t-il en riant.

Malheureusement, au cours de ce fructueux sortilège, James se remit à l'héroïne, et alors que son premier album sortait sous l’acclamation générale, le jeune homme était de retour en Amérique, pour un traitement de sevrage.

Par bonheur, il eut droit à une autre chance avec le deuxième album « Sweet Baby James », en 1970, qui fut un succès mondial. Mais la bataille avec sa dépendance allait durer jusque dans les années 1980.

Covers est le 16ème album de James, et son premier à être distribué sur le label de Starbuck Hear Music, une méthode favorisée par
d'anciens associés comme Paul McCartney, Joni Mitchell et Carly Simon.

Qu’en est-il de la rumeur comme quoi ce pourrait être son dernier album?

"Chaque album pourrait bien être le dernier. Mais certainement pas pour une quelconque raison planifiée", dit-il.

"Je n'ai rien qui ressemble de près ou de loin à une vie sociale. Je fréquente ma famille et les personnes avec qui je fais de la musique, et c'est pratiquement tout. »

«Je vais continuer aussi longtemps que possible. Mes modèles sont des gens comme Ray Charles ou Tony Bennett - qui aiment la vie et le simple bonheur de faire de la musique - ou des personnes dans le monde du classique qui continuent jusqu'à leur déclin.

"Je souhaiterais mourir en selle de la même manière - La musique, c'est la seule chose que je sais faire."

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