compte rendu trouvé sur la page de early Reviews Lost Highay
C'est son 37ème Album, et il est sacrément bon. En fait, à ce stade-là, n'importe qui pourrait s'arrêter, mais l'homme a encore beaucoup à dire. Comme Morrison lui-même l’a déclaré: "Je sentais que j'avais quelque chose à dire avec ces chansons…" Onze morceaux de musique et le vieux bougon grogne à nouveau à travers tous le jardin.
La première chanson "How Can A Poor Boy» a déjà le poids d'un blues de Van Morrison. Les basses provoquent un agréable bourdonnement dans le fond de l'estomac, interrompus seulement parfois par le gémissement de la harpe. John Lee Hooker dans la paradis du blues est certainement fier de ce morceau.
Ce début me fait me couler confortablement dans le siège derrière le volant, mon fils assis à côté de moi, nous sommes en route pour un concert de saxophone. "Papa, qui est ce mec, qui insultes à travers cette chanson?" me demande-t-il. . «Son nom est Van Morrison, mon fils, et c'est son nouveau CD". "Il sonne chouette», répond junior en se concentrant sur les ténèbres. "Mmm, c’est du blues", je réponds ", et il le joue particulièrement bien."
Cette fois, les 11 morceaux sont tous des originaux de Morrison, il creuse son chemin à travers le blues, le rock et le country. Un son très propre, peu synthétique, terreux, sale, excellent!
Et il y en a pour tous les goûts. "Lover Come Back» vous enveloppe merveilleusement, comme une ballade.
"End Of The Land" sonne un peu comme un remake de "Days Like This" et vous êtes sur le point de chanter avec le chœur quand soudain vous vous rendez compte que c'est une nouvelle chanson. L'homme est-il à court d'idées? Non, avec quelqu'un qui fêtera ses 63 ans cette année et qui a sorti 37 albums, il est possible que l'un ou l'autre des passages sonne simplement familiers.
Le morceau country "Song Of Home" se relâche et nous vide la tête pour les deux dernières chansons vraiment bien exécutées "Soul" et "Behind The Ritual".Ce sont deus bouchées savoureuses, garnies de deux solos de saxo et Van Morrison fredonnant merveilleusement.
Le fait qu'il se contente de chanter "blah blah blah" à la toute fin de la dernière chanson reflète le titre de l'album et l’intention de son auteur:
«Tout est devenu désormais tellement complexe et les choses sont devenues tellement compliquées et plus rien n’est facile à faire".
"Keep It Simple" apporte la réponse: Juste une sacrément bonne musique!
Dernière édition par Admin le Lun 17 Mar 2008, 11:10 pm, édité 1 fois