JT se souvient de JONI

James Taylor a entendu pour la première fois la musique de Joni Mitchell alors qu’il était assis dans les bureaux du fameux label Apple des Beatles à Londres. Imaginez la scène: l’homme qui est l'incarnation même du singer-songwriter en compagnie de Derek Taylor, relation de presse pour les Beatles, en train d’écouter l’album de Joni. Paul McCartney et George Harrison sont également présents.

Une véritable "royauté rock" en train d’écouter une jeune chanteuse sur le point de rejoindre leur rang. JT fit ensuite la connaissance de Ms. Mitchell au Mariposa Folk Festival de Toronto Island en 1969. ("ou était-ce en 1970 ou en 1971" s'interroget-t-il "Les choses étaient quelque peu brumeuses pour moi à cette époque" lance-t-il provoquant les rires du public).

"Alors oui, nous pouvons dire que sa musique est définitivement liée à certains des moments les plus importants de ma vie."... "Et puis, bien sûr,en 1971, nous avons passé pratiquement toute une année ensemble, vraiment au jour le jour et nous avons fait beaucoup de musique ensemble. Pour moi, cette musique me va droit au coeur."..."Joni, tu as été une amie très chère et musicalement, une grande source d’inspiration pour moi au cours de toutes ces années . Je t’aime."




Commentant avant la cérémonie sur le leg musical de Joni, JT ajouta "Comme tout un chacun, j’ai acquis avec le temps de tels sentiments pour Joni et sa musique. Dans mon cas, avec notre ancienne relation et notre profonde amitié, il n’y avait pas doute, je désirais absolument être là."...



JT rajoute:

"Idéalement, une poignée de chansons qu’on a écrite dans une vie de composition résonneront chez une telle quantitié de gens pour qui ces chansons signifieront tant de choses, qu’ils en détiennent pour ainsi dire la propriété.Oui, ces chansons signifient tant de choses pour tant de gens qu'elles sont devenues – et c’est certainement le cas pour un grand nombre de chansons de Joni - une part du tissu culturel et elles contribuent au mythe culturel moderne auquel les gens se raccrochent pour assembler leurs propres vies."