"Il vous faut vous concentrer sur ce que vous chantez et non sur ce que vous entendez en retour, car le son ne vous revient que cinq secondes plus tard!"JT à propos de l'acoustique du Fenway Park
vidéo de la performance
MP3 de la prestation (merci José!!)
sujet sur JT - répétition national anthem - interview session
JT,fan de longue date de l'équipe de base-ball des Red Sox avait l'air radieux hier soir au Fenway Park, lorsqu'il a entonné une nouvelle fois hier soir l'hymne national américain au début du deuxième match du World Series 2007. au cours duquel son équipe favorite rencontrera celle des Colorado Rockies. La première fois qu'il interpréta l'hymne national en 2004, les Red Sox avait écrasé l'équipe des St. Louis Cardinals, et leur avait offert leur premier titre mondial en 86 ans.
BOSTON -- James Taylor était radieux lorsqu'il est allé se positionner derrière le home plate du Fenway Park jeudi, en début d’après midi pour une répétition de de l’hymne national qu’il aurait a chanter le soir.
Taylor, né à Boston et fan loyal des Red Sox fan, a soumis sa liste des éléments liés étroitement aux habitants de Nouvelle-Angleterre
« Nous nous identifions à un nombre de choses" declare-t-il. " Le sirop d’érable, les homards, les feuilles qui tombent des arbres en virevoltant, les parties de thé bostoniennes et l’équipe des Sox. Cela fait partie de notre sang."
Il faudrait ajouter à cette liste, Sweet Baby James lui-même, une des légendes les plus chéries de Boston et des Etats-Unis.
Taylor avait déjà interprété l’hymne national avant le Game 2 de la World Series en 2004, et il est retourné à Fenway Park jeudi pour offrir une seconde performance.
Fan d’une vie des Red Sox , JT a joué partout dans le monde. Mais il affirme que l’acoustique du Fenway Park présente des problèmes uniques au monde.
"Il vous faut vous concentrer sur ce que vous chantez et non sur le retour dans l'oreillette, parce que le son vous revient avec cinq secondes de retard."
Comme il se préparait pour le soundcheck plusieurs heures avant la veritable performance, Taylor fut assez généreux en louanges pour les Red Sox, leur direction et même deux des équipes rivales des Red Sox de cette saison -- les Rockies et les Indians.
" J’ai un respect immense pour le Colorado, et également pour Cleveland" confie Taylor. " Je me souviens d’être venu ici pour le premier match de la saison [American League Championship Series]. Les gens me parlaient et je leur disais : 'Nous nous sentons tellement forts, on dirait que rien ne viendra nous battre.' Et puis nous avons été battu [deux matches contre un].."
Tout en continuant à s'emballer sur le baseball, Taylor s'anime plus en plus en parlant des Red Sox.
"Ce qui s’est produit avec cette direction du club, la connexion que celle-ci a su établir avec la communauté, la façon dont les choses se produisent à présent... Il y a une grande renaissance, une grande énergie et une vitalité autour de l’équipe. C’est passionnnant à voir surtout pour ceux d’entre nous qui avons attendu si longtemps. Vous ne pouvez pas savoir combien c’est bon de voir ça."
Mais, reparlons de chant. Taylor admet qu’interpréter l’hymne national est une expérience unique. Le fait que la performance ne dure que quelques secondes, un contraste saisissant avec les concerts élaborés qu’il a donné pendant plus de trente ans.
"Il vous faut concentrer sur ce que vous chantez et non sur ce que vous entendez dans le retour" confie-t-il. " Le son vous revient avec un retard de cinq secondes. Malgré tout, c’est génial. Cela se termine également en quelques secondes, ce qui est inhabituel pour moi. Habituellement, je bosse pendant une heure ou deux."
Il n’est pas rare d’entendre des musicians dire qu’ils souhaiteraient être champion de baseball ou vice versa, mais Taylor, un multiple vainqueur de Grammy qui possèdent une des voix les plus reconnaissables de l’histoire de la chanson, déclare qu’il n’échangerait sa place avec aucun champion de la Première Ligue. Il affirme préférer être derrière un micro, une guitare à la main, que d’être sur le monticule la balle de baseball à la main.
" Je ne puis imaginer de situation plus stressante que celle-ci à part d’être parachuter le soir derrière les lignes ennemies". Je n’imagine rien qui puisse vous stresser davantage et qui pourrait être plus décourageant que
prendre le monticule et lancer contre son équipe. Chapeau bas, les gars."