Je m'en veux de n'avoir appris la nouvelle qu'aujourd'hui. Imaginez un concert de JT au New Morning. pas cher et très près de la scène. Avec possibilité de tchacher avec l'artiste après...
Country. L'Américain donne un rare concert ce soir au New Morning. Jimmy Buffett, as multicartes
Jimmy Buffett se distingue en deux points de ses innombrables confrères country : son grand-père James Delaney était marin, et lui-même fut l'intime de l'inventeur du «nouveau journalisme», Hunter S. Thompson lequel le surnommait «le troubadour de Key West». La rumeur voudrait qu'avant de
se révolvériser en beauté dans le Colorado, la nuit du dimanche 20 février 2005, le pape du gonzo ait écouté une dernière fois, amplis à fond, son
morceau préféré de Buffett : Why Don't We Get Drunk (and Screw).
Ecriture. De son grand-père, à qui il rend un hommage posthume dans sa chanson The Captain and the Kid, Jimmy Buffett a hérité une passion de la mer. De Thompson, il tient le goût de l'écriture, puisque après avoir sévi dans le journalisme (il est également diplômé en histoire), Buffett a publié divers livres, dont un remarquable recueil de nouvelles, Tales From Margaritaville, resté sept mois dans la liste des best-sellers en 1990.
Margaritaville est un nom qu'on retrouve partout dans la carrière de Jimmy Buffett. C'est le titre de son plus grand hit, enregistré en 1977 (resté cinq mois au sommet du Top 10) ; le nom d'un magasin qu'il a ouvert à Key West ; celui d'un label phonographique ; d'une ligne de vêtements (tropicaux) ; et enfin d'un bateau, le sien.
«Les gens me demandent souvent où est située Margaritaville, avoue Jimmy Buffett, je leur réponds à chaque fois : "Le jour où vous y serez, vous le saurez immédiatement".»
Jimmy Buffet n'est pourtant pas né dans le golfe du Mexique, ni sur les îles Keys. Mais il est né non loin d'une rive, celle du Mississippi. A Pascagoula précisément (le 25 décembre 1946), qu'il immortalise dans l'une de ses nouvelles : The Pascagoula Run. Porté sur le folk, il écume très tôt le circuit des coffee houses de Poplarville, où il est élève au Pearl River Junior College. En 1969, universitaire à La Nouvelle-Orléans, il passe ainsi plus de temps à se produire au Bayou Room de Bourbon Street au sein du groupe Upstairs Alliance qu'à réviser ses partiels . Il décrochera néanmoins ses diplômes. En 1971, il débarque à Nashville, à l'instigation de Milt Brown (l'auteur d' Every Which Way But Loose, futur titre d'un film country animalier avec Clint Eastwood), et, l'année suivante, il y enregistre son premier album, Down to Earth, pour Barnaby, le label du crooner Andy Williams. Ses amis s'appellent alors Jerry Jeff Walker, Buzz Cason, Tompall and the Glaser Brothers. Un an et deux albums plus tard, après avoir casé des compositions à Lefty Frizzell et Merle Haggard, il rencontre enfin le succès grâce à Come Monday (extrait de Living and Dying in 3/4 Time ),ce qui lui vaut d'assurer les premières parties des tournées de James Taylor, The Eagles et Linda Rondstadt.
Mais c'est la commercialisation, en 1977, de Changes in Latitudes, Changes in Attitudes (incluant Margaritaville ), qui lui ouvre les portes de la gloire.
Jimmy Buffett accède subitement au statut de star, tandis que sa musique prend une coloration «floridienne» unique, savant mélange de steel drums, de cuivres et de pedal steel guitar. Thèmes récurrents : les voiliers, les volcans, les îles, Travis McGee (le détective des romans de John McDonald série noire) qui vit sur un bateau... toujours décrits de manière très littéraire, ce qui lui vaudra d'être taxé d' «Ernest Hemingway de la chanson».
Acteur à l'occasion (on l'a vu dans FM avec Michael Brandon, Goin'South avec Jack Nicholson, et il tient son propre rôle dans Urban Cowboy ). Jimmy Buffett mène depuis trente ans une carrière florissante aux Etats-Unis, ponctuée d'enregistrements systématiquement promis aux charts. Habitué là-bas à se produire dans des stades, c'est au club New Morning, que ce soir, il fait l'événement.
Doux-amer. Cette escale parisienne pourrait paraître dérisoire, mais Jimmy Buffett y tient. Paris étant une ville qu'il adore au point de lui avoir dédié un album doux-amer en 1985 : Last Mango in Paris. Tube : If the Phone Doesn't Ring It's Me. Il paraît que Hunter S. Thompson l'aimait bien.
pour se rendre compte de l'ambiance
voir les quelques vidéos sur:
https://www.youtube.com/user/aamenard
comme celle-ci: Beatle Melody
voir le petit reportage photo de Sabine Benichou:
http://www.countrymusicattitude.com/articles/jimmy_buffett.html
et plein de photos
http://www.buffettnews.com/gallery/thumbnails.php?album=126
voir les quelques vidéos sur:
https://www.youtube.com/user/aamenard
comme celle-ci: Beatle Melody
voir le petit reportage photo de Sabine Benichou:
http://www.countrymusicattitude.com/articles/jimmy_buffett.html
et plein de photos
http://www.buffettnews.com/gallery/thumbnails.php?album=126
Country. L'Américain donne un rare concert ce soir au New Morning. Jimmy Buffett, as multicartes
Par Serge LOUPIEN
LIBERATION : vendredi 8 juin 2007
Jimmy Buffett en concert Ce soir à 21 heures au New Morning.
7, rue des Petites-Ecuries. Paris Xe. CD/DVD : «Live at Fenwick Park» (Mailboat Records)
LIBERATION : vendredi 8 juin 2007
Jimmy Buffett en concert Ce soir à 21 heures au New Morning.
7, rue des Petites-Ecuries. Paris Xe. CD/DVD : «Live at Fenwick Park» (Mailboat Records)
Jimmy Buffett se distingue en deux points de ses innombrables confrères country : son grand-père James Delaney était marin, et lui-même fut l'intime de l'inventeur du «nouveau journalisme», Hunter S. Thompson lequel le surnommait «le troubadour de Key West». La rumeur voudrait qu'avant de
se révolvériser en beauté dans le Colorado, la nuit du dimanche 20 février 2005, le pape du gonzo ait écouté une dernière fois, amplis à fond, son
morceau préféré de Buffett : Why Don't We Get Drunk (and Screw).
Ecriture. De son grand-père, à qui il rend un hommage posthume dans sa chanson The Captain and the Kid, Jimmy Buffett a hérité une passion de la mer. De Thompson, il tient le goût de l'écriture, puisque après avoir sévi dans le journalisme (il est également diplômé en histoire), Buffett a publié divers livres, dont un remarquable recueil de nouvelles, Tales From Margaritaville, resté sept mois dans la liste des best-sellers en 1990.
Margaritaville est un nom qu'on retrouve partout dans la carrière de Jimmy Buffett. C'est le titre de son plus grand hit, enregistré en 1977 (resté cinq mois au sommet du Top 10) ; le nom d'un magasin qu'il a ouvert à Key West ; celui d'un label phonographique ; d'une ligne de vêtements (tropicaux) ; et enfin d'un bateau, le sien.
«Les gens me demandent souvent où est située Margaritaville, avoue Jimmy Buffett, je leur réponds à chaque fois : "Le jour où vous y serez, vous le saurez immédiatement".»
Jimmy Buffet n'est pourtant pas né dans le golfe du Mexique, ni sur les îles Keys. Mais il est né non loin d'une rive, celle du Mississippi. A Pascagoula précisément (le 25 décembre 1946), qu'il immortalise dans l'une de ses nouvelles : The Pascagoula Run. Porté sur le folk, il écume très tôt le circuit des coffee houses de Poplarville, où il est élève au Pearl River Junior College. En 1969, universitaire à La Nouvelle-Orléans, il passe ainsi plus de temps à se produire au Bayou Room de Bourbon Street au sein du groupe Upstairs Alliance qu'à réviser ses partiels . Il décrochera néanmoins ses diplômes. En 1971, il débarque à Nashville, à l'instigation de Milt Brown (l'auteur d' Every Which Way But Loose, futur titre d'un film country animalier avec Clint Eastwood), et, l'année suivante, il y enregistre son premier album, Down to Earth, pour Barnaby, le label du crooner Andy Williams. Ses amis s'appellent alors Jerry Jeff Walker, Buzz Cason, Tompall and the Glaser Brothers. Un an et deux albums plus tard, après avoir casé des compositions à Lefty Frizzell et Merle Haggard, il rencontre enfin le succès grâce à Come Monday (extrait de Living and Dying in 3/4 Time ),ce qui lui vaut d'assurer les premières parties des tournées de James Taylor, The Eagles et Linda Rondstadt.
Mais c'est la commercialisation, en 1977, de Changes in Latitudes, Changes in Attitudes (incluant Margaritaville ), qui lui ouvre les portes de la gloire.
Jimmy Buffett accède subitement au statut de star, tandis que sa musique prend une coloration «floridienne» unique, savant mélange de steel drums, de cuivres et de pedal steel guitar. Thèmes récurrents : les voiliers, les volcans, les îles, Travis McGee (le détective des romans de John McDonald série noire) qui vit sur un bateau... toujours décrits de manière très littéraire, ce qui lui vaudra d'être taxé d' «Ernest Hemingway de la chanson».
Acteur à l'occasion (on l'a vu dans FM avec Michael Brandon, Goin'South avec Jack Nicholson, et il tient son propre rôle dans Urban Cowboy ). Jimmy Buffett mène depuis trente ans une carrière florissante aux Etats-Unis, ponctuée d'enregistrements systématiquement promis aux charts. Habitué là-bas à se produire dans des stades, c'est au club New Morning, que ce soir, il fait l'événement.
Doux-amer. Cette escale parisienne pourrait paraître dérisoire, mais Jimmy Buffett y tient. Paris étant une ville qu'il adore au point de lui avoir dédié un album doux-amer en 1985 : Last Mango in Paris. Tube : If the Phone Doesn't Ring It's Me. Il paraît que Hunter S. Thompson l'aimait bien.
(A noter: le Paris Show DVD sera disponible juste avant Noel)
Réaction d'après concert
Sophie Le Roux Journaliste, Photographe reporter, toujours au New Morning, habituée a rencontrer les musiciens lors de la balance, (Jimmy est un homme adorable et heureux de communiquer),ainsi que pendant les concerts ... tout le fan club américain était présent et venait d'Oklahoma pour cet unique concert a Paris..l'ambiance était des plus carnavalesque :colliers de fleurs factices, chapeau en forme de requin, lunettes et dentiers clignotants...sans compter que le concert était filmé par la production, et soulevait des "houra" a chaque séquence tournées vers le public. La production m'autorisera a photographier les trois premiers morceaux, et ce que j'ai entendu, m'a révélé toute la chaleur et la bonne humeur du personnage, toussotant entre deux solo...l'ambiance était chaude et ce fan club était comblé.. Samedi 09 Juin 2007Réaction d'après concert