RUMER, LA SINGER SONGWRITER TRES SEVENTIES A DECOUVRIR D'URGENCE
SERA EN CONCERT AU DIVAN DU MONDE
"Is there a place / where all that I've lost will be returned to me? /Don't tell me it's all right/ It'll never be all right." (Take me As I Am)
Elle sera en concert le 27 janvier au Divan du Monde.
ATTENTION, les places ( 20 euros) filent vite!
Le premier album - l'impeccable "Rumer Seasons of My Soul"
SERA EN CONCERT AU DIVAN DU MONDE
"Is there a place / where all that I've lost will be returned to me? /Don't tell me it's all right/ It'll never be all right." (Take me As I Am)
Elle sera en concert le 27 janvier au Divan du Monde.
ATTENTION, les places ( 20 euros) filent vite!
Le premier album - l'impeccable "Rumer Seasons of My Soul"
Écoutez ses morceaux sur sa page myspace
un morceau inédit, une reprise de Paul Simon "Long, Long Day" tiré sur film One Trick Pony est téléchargeable gratuitement sur son site officiel: www.rumer.co.uk.
Burt Bacharach lui a payé un billet d'avion pour la Californie rien que pour l'entendre chanter.
Rumer, qui est également soutenue depuis trois ans parCarly Simon et son fils Ben, s'est produite le 28 octobre dernier à Londres aux côtés d'Elton John et de Jools Holland.
la journaliste anglaise Melody Rousseau a réussi a obtenir un moment avec la singer-songwriter pour en savoir plus au sujet de son premier album 'Season Of my Soul" et des chanteurs des seventies qui l'inspirent.
Un tube est apparu à la fin de l'été dernier, au feeling très à la Carpenters. Celui-ci s'est rapidement propulsé dans la prestigieuse catégorie "Disque de la semaine" de BBC Radio 2. Ce morceau, "Slow", une chanson sensuelle et fondante sur l'amour non partagé, était chantée par
Rumer (aka Sarah Joyce) dans son premier album Seasons of My Soul (qui vient juste de sortir en France).
En dépit d'un CV rempli de collaborations récentes prestigieuses, il aura fallu dix ans de divers boulots, avant que Rumer n'obtienne sa chance "Serveuse, barmaid, fille de charcuterie, fille de chambre d'hôtel, vendeuse de popcorn, enseignante, promoteur, coiffeuse ..." énumère la chanteuse dans sa biographie promotionnelle. En fait, Rumer est plus ou moins passée directement de serveuse de café à sa prestation devant Burt Bacharach. Comme elle l'explique, quand elle a reçu l'invitation à venir rendre visite à Bacharach, "la chose incroyable est que je venais tout juste de me faire signer chez Atlantic, et donc peu de temps avant ça, je bossais derrière le comptoir à cappuccinos. Ça était assez impressionnant parce que j'avais à peine commencé à travailler sur mon album, j'avais à peine entamé ma carrière que, la première chose que je faisais, était de rencontrer Burt Bacharach."
En Californie, Rumer dit: «Je me suis contentée de m'asseoir au piano et j'ai vraiment eu l'impression d'être dans le saint des saints. Vous savez, vous êtes au piano et, sur celui-ci, il y a des photos de toute sa famille. C'était très, très intense, je n'arrivais pas vraiment à y croire. "
La réunion durera une heure, explique-t-elle: «Il voulait juste que je lui chante quelques
chansons qu'il était en train de travailler avec Steven Sater - un parolier qui a composé une comédie musicale intitulée "Spring Awakening". Nous avons parcouru quelques morceaux et nous avons
discuté. Il est très sérieux, il va droit au but, il n'a pas le temps pour autre chose que la beauté. S'il vivait encore cent ans, il y aurait toujours autant de musique en lui, toujours autant à donner. Sa passion est inébranlable, vous pouvez sentir que vous êtes dans le salon d'un des compositeurs probablement le plus importants du 20e siècle. Ce fut un grand honneur."
«J'adore Burt Bacharach et Hal David, parce qu'ils ont composé des morceaux avec les chanteurs les plus fantastiques - Dusty Springfield, Cilla Black, Dionne Warwick, Jackie DeShannon, Sandie Shaw, Aretha Franklin Ce sont les chanteurs que j'adore et des chansons que j'adore"
le mini EP de Rumer intitulé "Rumer sings Bacharach at Christmas" est sorti pour les fêtes. Il contient deux compositions de Bacharach: le classique "Alfie" et "Some Lovers", une nouvelle composition de Bacharach et Steve Sater pour la comédie musicale "The Gift of the Magi".
En fait, "Aretha" est justement le titre du nouveau single de Rumer tiré de "Seasons of My Soul",un hommage à Aretha Franlkin, son héroïne d'adolescence, qui et chanté dans un idiome proche du sien. Je demande à Rumer quelle autre stars musicales elle aimerait rencontrer: "J'adorerais rencontrer
Aretha Franklin, je serais ravie de rencontrer Joni Mitchell, je serais ravie de rencontrer Quincy Jones, l'adorerais rencontrer Carole King."
D'une façon incroyable, au beau milieu de sa décade de galère, Rumer a passé un sacré bon moment avec une autre star de la musique: «Carly Simon a été merveilleuse et j'ai passé six semaines avec sa famille sur Martha's Vineyard, sur l'invitation de son fils Ben . J'ai effectué quelques concerts avec elle et j'ai assuré les chœurs ».
"C'était aux alentours de 2005, quand je n'obtenais aucune aide de personne; j'étais une simple singer-songwriter dans le circuit. Ben Taylor m'a invité avec quelques autres musiciens à venir participer à une petite revue musicale."
«Carly s'est montrée très encourageante, je ne me souviens pas précisément de tout ce qu'elle
a dit. Je l'ai simplement adoré. J'ai adoré son esprit et sa vulnérabilité, sa force et sa sophistication. Elle est tellement sophistiquée, très portée sur la poésie et la littérature, très
consciente socialement, toujours en campagne pour une cause ou assurant des événements caritatifs. Elle est à la fois forte et féminine, comme une lionne à un moment et une petite fille, l'instant suivant. C'était vraiment éblouissant à voir. "
Bacharach et Simon sont tous les deux issus d'une époque musicale qui est à la source du son de Rumer à l'inspiration très Seventies, "Je pense que c'est parce qu'il s'agit d'une narration simple. Les années soixante-dix ont été un grand moment pour la musique, un grand moment aussi pour la production "grand écran", comme les Eagles. J'adore Linda Ronstadt, le groupe Bread. J'estime simplement que la musique était vraiment bonne à l'époque. Toute la musique et tous les albums que j'aime sont de cette époque. J'espère que je ne fais rien qui sonne trop d'époque, mais j'espère que cela rappelle aux gens combien la musique était bonne à cette époque, combien la musique était de qualité dans les années soixante-dix. "
Cependant, la jeune chanteuse reconnaît volontiers tout un panthéon de chanteurs des seventies, déclarant: «Rien que de penser à Karen Carpenter ça me donne envie de pleurer, à quel point cette femme était brillante. J'adore tellement Laura Nyro, vous pouvez entendre son influence sur «Am I Forgiven?" Il y a sans aucun doute un rythme à l'intérieur du morceau qui vient directement d'elle. Judy Sill, que j'aime tant parce qu'elle aussi est inspirée par les hymnes. Pour ma part, j'aime toute cette espèce d'exaltation religieuse, ces images vives qu'elle évoque avec ses paroles et ses mélodies ... C'est de la musique spirituelle, et je pense qu'il y a un élément spirituel dans ce que je fais, probablement parce que, pour moi, le chant a toujours été naturel parce que nous étions toujours en train de chanter, à l'église, à l'école, à la maison... Nous étions toujours en train de chanter. C'était une chose tellement normale à faire. Nous étions un peu comme la famille Von Trapp."
Rumer, la plus jeune de sept frères et sœurs, est née au Pakistan en 1979, et bien que venant au monde à la toute fin de la décennie qui a fourni une telle source de richesse pour elle, elle explique que «ce qui était vraiment intéressant, c'est que ma famille, mes parents et mes six frères et sœurs plus âgés ont vécu depuis 1963 dans le monde entier et dans des colonies isolées. Mon père et ma mère se sont installés en Australie en 1962 Ils ont vécu dans l'Ouest de l'Australie, qui avait besoin de développement. C'est là que mon père a été ingénieur Puis ils ont vécu en Tasmanie, puis en Afrique."
"Notre famille vivait en autarcie, en tribu en quelque sorte, car nous n'avions aucune influence, ce qui était assez étrange." Plus rare encore, dit-elle, «nous n'écoutions pas vraiment de musique. C'est la vérité. En général, nous la produisions nous-mêmes. La musique qui réussissait malgré tout à filtrer? Probablement les Beatles, Cat Stevens, les Carpenters.Très peu au cours de cette période."
De retour au Royaume-Uni, Rumer est tombée amoureuse des vieilles comédies musicales d'Hollywood, une autre influence que l'on peut entendre dans les accords cinématographiques de certaines des chansons qui composent "Seasons of My Soul".
«Je suis toujours en train de chasser les arc-en-ciels", chante Rumer quand je lui demande quels airs elle apprécie le plus: «J'adore la façon de chanter de Judy Garland, j'adore tout ce que Judy Garland à chanté vraiment. Très vite, j'ai acquis toutes les cassettes de ses morceaux, ses concerts à Carnegie Hall. J'ai adoré tout le répertoire de Jerome Kerr, j'ai adoré Gershwin, j'ai adoré tous les morceaux de "The Sound of Music", Tout ce qui apportait une atmosphère. Il y a
aussi un film fantastique intitulé "Ziegfeld Girl", avec Hedy Lamarr, Judy Garland et Lana Turner."
Je lui fais remarquer combien sa propre histoire est, elle-même, très cinématographique, et elle acquiesce: "ça ressemble au conte de Cendrillon. Je voudrais juste ne pas me transformer en citrouille à minuit!"
Après le concert londonien avec Elton John qui a eu lieu le 28 Octobre dernier à Roundhouse ainsi que plusieurs autres concerts avec Jools Holland, peu de danger que cela lui arrive!
Rumer avec Roger Daltrey
Dernière édition par Admin le Jeu 13 Jan 2011, 9:26 pm, édité 3 fois