Nous sommes le 31/10, le boulevard des Capucines reçoit le plus célèbre natif de Muswell hill* : Mr Ray Davies pour un concert unique dans l’antre de l’Olympia.
Qui est Ray Davies ?
Au panthéon du rock britannique, Ray Davies siège à la même table d'honneur que Lennon, Jagger, Pete Townsend et Bowie.
Il forma en 1964 avec son frère Dave un groupe de rock qui marquera toute une génération : THE KINKS, qui pour certains restent le plus important groupe britannique après les Beatles et les Stones.
Plus encore que les Beatles ou les Who, les Kinks incarnent à eux seuls toutes les images et la mythologie de la pop anglaise. D'abord authentiques mods, ces rejetons de la working-class qui arpentaient les rues de Londres en singeant les manières distinguées des petits bourgeois, les deux frères Davis ont par la suite orienté leur musique vers une célébration nostalgique de l'Angleterre de leur enfance (quand même les Pretty Things et les Rolling Stones s'accrochaient au wagon hippie), creusant un gouffre encore visible aujourd'hui entre le nombrilisme anglais (Specials, Smiths, Blur) et les rêveries psychédéliques (de Pink Floyd à Mercury Rev).
Le groupe a écrit certaines des plus belles pages du rock avec des morceaux comme « All Day & All of the Night », « Waterloo Sunset », « Sunny Afternoon », ou encore « You Really Got Me » et son riff de guitare ultra-efficace, posant même les bases et les fondements du hard rock et du punk.
Compte rendu du concert
La soirée débute à 19 h avec en première partie un célèbre inconnu auteur compositeur mi Obispo, mi Le forestier, si ça existe !!!!
Gentil garçon ce DONORE conscient qu’il allait au casse pipe !
L’Olympia bondé était en majorité composé de quadra/ quinqua, mais il y avait aussi pas mal de jeunes.
Les 20 minutes d’entracte terminées, tout le monde à regagné son siège, ça commence faire long, l’excitation est à son comble quand la lumière s’éteint et plein feu sur la scène.
Ray et son guitariste saluent copieusement l’assistance qui glousse de plaisir, tout le monde est debout.
Set acoustique :
This is where I belong : cette voix si familière et si particulière est bien en place, Ray est heureux d’être la ça ce voit !
Suit : I need you , imaginez le riff de you really got me à l’envers avec 2 guitares acoustiques…………eh bien c’est grandiose.
Autumn almalac, dedicated folower of fashion , la mayonnaise prend et tout l’Olympia chante : oh yes he his …oh yes he his ! ( se référer à l’album “to the bone” pour comprendre de que il s’agit.)
Apeman ( le superman de Serge Lama).
En passant par un See my friend très lent, très mystique aussi, avec une deuxième guitare tissant des grappes de notes façon sitar.
Les morceaux s’enchaînent jusqu’au classique Dead end street (cul de sac) qui voit arriver les autres musiciens ou les Kinks d’un soir.
Set électrique
I’m not like everybody else chanté à l’origine par le frangin Dave « death of a clown” Davies, mais comme sur “to the bone” précédemment cite c’est Ray qui restaure ce monument, l’Olympia est déjà debout, mon voisin n’a que la trentaine et gueule avec nous : like everybody else………….il connaît la chanson par cœur, toute la discographie des Kinks en fait !
Bon, j’en passe car je devais faire que trois lignes !!!
Le riff de Sunny afternoon, Ray hilare sait que le public est conquit, on voudrait que le temps s’arrête comme lorsque que l’on mange un homard grillé par exemple. !
Puis deux morceaux dédiés à Denis Hopper : too much on my mind et nothin’ bout my girl qui figuraient sur le second film du bicker d’Easy Rider.
Chacun y va en hurlant un titre improbable, et pourtant, notre homme répond présent a « Alcohol »improvisé acoustique seul avec le public……………….oh deamon alcohol , sad memory we can recall..MAGIQUE !
You really got me, comme dirait le Philippe Manœuvre de base : Putain les kids ils envoient le bois …….. C’est frais, c’est imagé !
Je n’ai plus de voix, plus un poil de sec, mon pote Jacques jubile, c’est de la folie !
Good nignt , god bless you dit il ! , il ne va pas s’en tirer ainsi !
Encore 1
Après avoir remercié la France pour Brassens, Chanel, Gainsbourg, Bardot, Gabin etc.…..
Baby, I feel good….c’est Till the end of the day , avec ce riff Kinkien par excellence.
L.O.L.A , lo lo lo Lola , fallait quand même oser écrire une chanson sur un gars qui tombe amoureux d’un travesti !
Lui : Bonsoir Paris, good nignt !
Nous : oui mon p’tit gars, tu peux compter la dessus !
Encore 2
VICTO….RIA très sobre !
20 th century man , l’homme de 20ème siècle donne tout ce qu’il a !
All day and all of the night , toute la genèse des Kinks c’est l’apothéose d’une soirée inoubliable.
Complètement vidé mais heureux, nous decidâment de nous quitter d’un commun accord.
Rien n’est réellement comparable d’un artiste majeur à un autre, seule l’émotion compte, et ce soir la une partie de ma vie a défilé !
J’ai même envie de dire que l’œuvre de RD est intemporelle, mais ceci n’engage que moi .
You really got me Mr Ray Davies !
• Muswell Hill est le quartier de Londres ou sont nés les frères Davies
http://un-visage-dans-la-foule.over-blog.com/
Voici un blog particulièrement intéressant sur la discographie commentée des kinks avec la traduction de nombreuses chansons.
Voici la set list :
1. This Is Where I Belong
2. I Need You
3. Autumn Almanac
4. Next Door Neighbour
5. Dedicated Follower Of Fashion
6. Apeman
7. See My Friends
8. Dead End Street
9. I'm Not Like Everybody Else
10. After the Fall
11. Sunny Afternoon
12. Celluloid Heroes
13. The Tourist
14. Nothin' Can't Stop Me Worryin' About That Girl
15. Too Much On My Mind
16. Alcohol
17. Moments
18. Vietnam Cowboys
19. You Really Got Me
20. Encore:
20. 'Til The End Of The Day
21. Lola
22. Encore 2:
22. Victoria / 20th Century Man
23. All Day And All Of The Night
Les musicians :
Johnny Borrell vocals, guitar
Freddie Stitz bass, vocals
Angus Robertson guitar, vocals
David Sullivan-Kaplan drums
Les photos et vidéos suivent.
Serge Wolvert
Qui est Ray Davies ?
Au panthéon du rock britannique, Ray Davies siège à la même table d'honneur que Lennon, Jagger, Pete Townsend et Bowie.
Il forma en 1964 avec son frère Dave un groupe de rock qui marquera toute une génération : THE KINKS, qui pour certains restent le plus important groupe britannique après les Beatles et les Stones.
Plus encore que les Beatles ou les Who, les Kinks incarnent à eux seuls toutes les images et la mythologie de la pop anglaise. D'abord authentiques mods, ces rejetons de la working-class qui arpentaient les rues de Londres en singeant les manières distinguées des petits bourgeois, les deux frères Davis ont par la suite orienté leur musique vers une célébration nostalgique de l'Angleterre de leur enfance (quand même les Pretty Things et les Rolling Stones s'accrochaient au wagon hippie), creusant un gouffre encore visible aujourd'hui entre le nombrilisme anglais (Specials, Smiths, Blur) et les rêveries psychédéliques (de Pink Floyd à Mercury Rev).
Le groupe a écrit certaines des plus belles pages du rock avec des morceaux comme « All Day & All of the Night », « Waterloo Sunset », « Sunny Afternoon », ou encore « You Really Got Me » et son riff de guitare ultra-efficace, posant même les bases et les fondements du hard rock et du punk.
Compte rendu du concert
La soirée débute à 19 h avec en première partie un célèbre inconnu auteur compositeur mi Obispo, mi Le forestier, si ça existe !!!!
Gentil garçon ce DONORE conscient qu’il allait au casse pipe !
L’Olympia bondé était en majorité composé de quadra/ quinqua, mais il y avait aussi pas mal de jeunes.
Les 20 minutes d’entracte terminées, tout le monde à regagné son siège, ça commence faire long, l’excitation est à son comble quand la lumière s’éteint et plein feu sur la scène.
Ray et son guitariste saluent copieusement l’assistance qui glousse de plaisir, tout le monde est debout.
Set acoustique :
This is where I belong : cette voix si familière et si particulière est bien en place, Ray est heureux d’être la ça ce voit !
Suit : I need you , imaginez le riff de you really got me à l’envers avec 2 guitares acoustiques…………eh bien c’est grandiose.
Autumn almalac, dedicated folower of fashion , la mayonnaise prend et tout l’Olympia chante : oh yes he his …oh yes he his ! ( se référer à l’album “to the bone” pour comprendre de que il s’agit.)
Apeman ( le superman de Serge Lama).
En passant par un See my friend très lent, très mystique aussi, avec une deuxième guitare tissant des grappes de notes façon sitar.
Les morceaux s’enchaînent jusqu’au classique Dead end street (cul de sac) qui voit arriver les autres musiciens ou les Kinks d’un soir.
Set électrique
I’m not like everybody else chanté à l’origine par le frangin Dave « death of a clown” Davies, mais comme sur “to the bone” précédemment cite c’est Ray qui restaure ce monument, l’Olympia est déjà debout, mon voisin n’a que la trentaine et gueule avec nous : like everybody else………….il connaît la chanson par cœur, toute la discographie des Kinks en fait !
Bon, j’en passe car je devais faire que trois lignes !!!
Le riff de Sunny afternoon, Ray hilare sait que le public est conquit, on voudrait que le temps s’arrête comme lorsque que l’on mange un homard grillé par exemple. !
Puis deux morceaux dédiés à Denis Hopper : too much on my mind et nothin’ bout my girl qui figuraient sur le second film du bicker d’Easy Rider.
Chacun y va en hurlant un titre improbable, et pourtant, notre homme répond présent a « Alcohol »improvisé acoustique seul avec le public……………….oh deamon alcohol , sad memory we can recall..MAGIQUE !
You really got me, comme dirait le Philippe Manœuvre de base : Putain les kids ils envoient le bois …….. C’est frais, c’est imagé !
Je n’ai plus de voix, plus un poil de sec, mon pote Jacques jubile, c’est de la folie !
Good nignt , god bless you dit il ! , il ne va pas s’en tirer ainsi !
Encore 1
Après avoir remercié la France pour Brassens, Chanel, Gainsbourg, Bardot, Gabin etc.…..
Baby, I feel good….c’est Till the end of the day , avec ce riff Kinkien par excellence.
L.O.L.A , lo lo lo Lola , fallait quand même oser écrire une chanson sur un gars qui tombe amoureux d’un travesti !
Lui : Bonsoir Paris, good nignt !
Nous : oui mon p’tit gars, tu peux compter la dessus !
Encore 2
VICTO….RIA très sobre !
20 th century man , l’homme de 20ème siècle donne tout ce qu’il a !
All day and all of the night , toute la genèse des Kinks c’est l’apothéose d’une soirée inoubliable.
Complètement vidé mais heureux, nous decidâment de nous quitter d’un commun accord.
Rien n’est réellement comparable d’un artiste majeur à un autre, seule l’émotion compte, et ce soir la une partie de ma vie a défilé !
J’ai même envie de dire que l’œuvre de RD est intemporelle, mais ceci n’engage que moi .
You really got me Mr Ray Davies !
• Muswell Hill est le quartier de Londres ou sont nés les frères Davies
http://un-visage-dans-la-foule.over-blog.com/
Voici un blog particulièrement intéressant sur la discographie commentée des kinks avec la traduction de nombreuses chansons.
Voici la set list :
1. This Is Where I Belong
2. I Need You
3. Autumn Almanac
4. Next Door Neighbour
5. Dedicated Follower Of Fashion
6. Apeman
7. See My Friends
8. Dead End Street
9. I'm Not Like Everybody Else
10. After the Fall
11. Sunny Afternoon
12. Celluloid Heroes
13. The Tourist
14. Nothin' Can't Stop Me Worryin' About That Girl
15. Too Much On My Mind
16. Alcohol
17. Moments
18. Vietnam Cowboys
19. You Really Got Me
20. Encore:
20. 'Til The End Of The Day
21. Lola
22. Encore 2:
22. Victoria / 20th Century Man
23. All Day And All Of The Night
Les musicians :
Johnny Borrell vocals, guitar
Freddie Stitz bass, vocals
Angus Robertson guitar, vocals
David Sullivan-Kaplan drums
Les photos et vidéos suivent.
Serge Wolvert